Venance Konan poursuit son questionnement sur l'engagement de Tidjane Thiam envers la Côte d'Ivoire. L'auteur revient sur les 23 années d'absence du candidat à la présidentielle, période marquée par des événements majeurs pour le pays.
Dans sa chronique, il cite un texte de Thiam pour l'Institut Montaigne : "Gratitude profonde et réelle pour l'éducation que la France m'a donnée [...] Il n'est pas possible pour moi de dire assez combien tout cela m'a servi."
Dans sa chronique, il cite un texte de Thiam pour l'Institut Montaigne : "Gratitude profonde et réelle pour l'éducation que la France m'a donnée [...] Il n'est pas possible pour moi de dire assez combien tout cela m'a servi."
L'absence pendant les crises
L'auteur énumère les moments critiques traversés par la Côte d'Ivoire : guerre civile, pays divisé, bombardement du palais présidentiel. "Où étiez-vous, M. Thiam, lorsque nous pleurions à cause de notre pays coupé en deux, à cause des escadrons de la mort ?" interroge Venance Konan.
Il souligne également l'absence de Thiam lors des moments positifs : la victoire à la CAN 2015, la croissance économique, la construction d'infrastructures. "Même lorsqu'il a perdu son frère et sa sœur, il ne s'est pas cru obligé de venir assister à leurs obsèques", note l'auteur.
Il souligne également l'absence de Thiam lors des moments positifs : la victoire à la CAN 2015, la croissance économique, la construction d'infrastructures. "Même lorsqu'il a perdu son frère et sa sœur, il ne s'est pas cru obligé de venir assister à leurs obsèques", note l'auteur.
La question de la légitimité
Venance Konan conteste la légitimité de Thiam à critiquer la gestion actuelle du pays. "Et c'est maintenant que cette Côte d'Ivoire là retrouve des couleurs [...] que M. Thiam va venir nous dire que tout ce que nous avons fait est faux ?"
L'auteur conclut en appelant à la reconnaissance envers ceux qui ont contribué au redressement du pays : "Lorsque vous revenez dans votre pays que vous avez abandonné pendant vingt et trois ans, remerciez ceux qui l'ont tenu."
L'auteur conclut en appelant à la reconnaissance envers ceux qui ont contribué au redressement du pays : "Lorsque vous revenez dans votre pays que vous avez abandonné pendant vingt et trois ans, remerciez ceux qui l'ont tenu."