Terrorisme au Sahel, la France est-elle impliquée ? Le 30 septembre 2024, lors de la 79e Assemblée générale de l'ONU, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Bakary Yaou Sangaré, a accusé Paris de soutenir activement les groupes terroristes dans la région.
Le chef de la diplomatie nigérienne a déclaré que la France mène une "nouvelle stratégie de recolonisation" au Sahel. Selon lui, Paris "renseigne, forme, finance et arme des groupes terroristes" dans la région. Ces allégations soulèvent des questions sur la nature des relations entre la France et ses anciennes colonies africaines.
Bakary Yaou Sangaré a souligné que "la région du Sahel est en proie, depuis plus d'une dizaine d'années, à une grave crise sécuritaire qui menace même l'existence de ses États". Il a condamné "toute forme d'appui au terrorisme", visant également l'Ukraine pour son soutien présumé à une attaque terroriste au Mali.
Le chef de la diplomatie nigérienne a déclaré que la France mène une "nouvelle stratégie de recolonisation" au Sahel. Selon lui, Paris "renseigne, forme, finance et arme des groupes terroristes" dans la région. Ces allégations soulèvent des questions sur la nature des relations entre la France et ses anciennes colonies africaines.
Bakary Yaou Sangaré a souligné que "la région du Sahel est en proie, depuis plus d'une dizaine d'années, à une grave crise sécuritaire qui menace même l'existence de ses États". Il a condamné "toute forme d'appui au terrorisme", visant également l'Ukraine pour son soutien présumé à une attaque terroriste au Mali.
Des relations bilatérales tendues
Ces accusations s'inscrivent dans un contexte de détérioration des relations entre le Niger et la France depuis le coup d'État du 26 juillet 2023. Les nouvelles autorités nigériennes ont mis fin à l'accord militaire avec la France et exigé le retrait des forces françaises déployées dans le pays pour lutter contre le terrorisme.
Il est important de noter que la France a toujours démenti ces allégations. En mai 2024, le Quai d'Orsay avait rejeté des accusations similaires concernant l'existence de camps d'entraînement français au Bénin, les qualifiant de fausses. Le porte-parole du ministère béninois des Affaires étrangères avait également qualifié ces accusations "d'affabulations".
Il est important de noter que la France a toujours démenti ces allégations. En mai 2024, le Quai d'Orsay avait rejeté des accusations similaires concernant l'existence de camps d'entraînement français au Bénin, les qualifiant de fausses. Le porte-parole du ministère béninois des Affaires étrangères avait également qualifié ces accusations "d'affabulations".