Les sextapes de Baltasar Ebang Engonga circulent sur les réseaux sociaux depuis octobre 2023. Plus de 400 vidéos montrent le directeur de l'administration fiscale dans son bureau officiel, avec le drapeau national en arrière-plan. Selon Jeune Afrique, ces enregistrements impliquent des épouses de ministres et de généraux équato-guinéens.
Le profil d'un homme de pouvoir
Baltasar Ebang Engonga, surnommé Bello, appartient au premier cercle du pouvoir à Malabo. Fils de Baltasar Engonga Edjo'o, président de la commission de la Cemac et neveu du président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, il dirige l'administration fiscale du pays. « Il est l'un des hommes les plus puissants du pays, à qui la famille a confié les cordons de la bourse et de l'administration fiscale », rapporte une source citée par Jeune Afrique.
La perquisition de ses appareils électroniques à la prison de Black Beach a révélé l'ampleur du scandale. Les vidéos montrent des relations intimes avec plusieurs femmes de l'élite équato-guinéenne, dont l'épouse du superviseur de la sécurité présidentielle, Jesús Edu Moto Mangue.
La perquisition de ses appareils électroniques à la prison de Black Beach a révélé l'ampleur du scandale. Les vidéos montrent des relations intimes avec plusieurs femmes de l'élite équato-guinéenne, dont l'épouse du superviseur de la sécurité présidentielle, Jesús Edu Moto Mangue.
Les femmes impliquées
L'affaire touche également une proche du ministre de la Sécurité publique, Nicolás Obama Nchama. L'épouse du ministre Antonio Oburu Ondo et la fille d'un dignitaire du Parti démocratique de Guinée équatoriale (PDGE) apparaissent dans ces enregistrements. « On parle de centaines de femmes, parfois liées à la famille Obiang et au gouvernement », précise un témoin dans Jeune Afrique.
Le scandale atteint Paris, où Marisa Nlang Engonga Esono, sœur de Bello, travaille à l'Unesco pour la délégation permanente de la Guinée équatoriale. Le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue a convoqué une réunion de crise avec les personnes concernées.
« Les relations sexuelles sont interdites dans les bureaux », a déclaré le vice-président Teodorín, annonçant des sanctions. L'affaire fragilise la position de la famille Engonga dans l'appareil d'État. Le vice-président utilise ce scandale pour « faire le ménage », selon les observateurs cités par Jeune Afrique.
Le scandale atteint Paris, où Marisa Nlang Engonga Esono, sœur de Bello, travaille à l'Unesco pour la délégation permanente de la Guinée équatoriale. Le vice-président Teodoro Nguema Obiang Mangue a convoqué une réunion de crise avec les personnes concernées.
« Les relations sexuelles sont interdites dans les bureaux », a déclaré le vice-président Teodorín, annonçant des sanctions. L'affaire fragilise la position de la famille Engonga dans l'appareil d'État. Le vice-président utilise ce scandale pour « faire le ménage », selon les observateurs cités par Jeune Afrique.