Le parti Générations et Peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro s'oppose fermement au processus en cours. Lors d'une réunion tenue le 22 octobre2024, le Cadre restreint de GPS a exprimé ses inquiétudes quant à l'intégrité de la liste électorale actuelle.
Le gouvernement ivoirien a lancé l'opération de révision de la liste électorale du19 octobre au 10 novembre 2024, malgré les appels au dialogue de l'opposition. Cette opération vise à enrôler environ quatre millions de nouveaux électeurs et à mettre à jour les informations des huit millions déjà inscrits. Cependant, GPS et d'autres partis d'opposition estiment que la liste actuelle est entachée de fraudes.
Le gouvernement ivoirien a lancé l'opération de révision de la liste électorale du19 octobre au 10 novembre 2024, malgré les appels au dialogue de l'opposition. Cette opération vise à enrôler environ quatre millions de nouveaux électeurs et à mettre à jour les informations des huit millions déjà inscrits. Cependant, GPS et d'autres partis d'opposition estiment que la liste actuelle est entachée de fraudes.
Un fichier électoral sous haute surveillance
Le GPS affirme que "la liste électorale actuelle est largement suspectée de manipulations visant à favoriser le camp présidentiel". Le parti avance que "environ 30% du fichier électoral est corrompu", ce qui "met gravement en doute l'intégrité de cette liste et menace la transparence de la prochaine élection présidentielle".
Face à cette situation, GPS et l'opposition ont formulé plusieurs demandes pour garantir un processus électoral transparent. Parmi ces revendications figure l'extension de la période de révision jusqu'à la mi-2025, jugée nécessaire pour "permettre une révision complète et sérieuse de ladite liste".
Face à cette situation, GPS et l'opposition ont formulé plusieurs demandes pour garantir un processus électoral transparent. Parmi ces revendications figure l'extension de la période de révision jusqu'à la mi-2025, jugée nécessaire pour "permettre une révision complète et sérieuse de ladite liste".
Des réformes pour restaurer la confiance
Le GPS insiste sur la nécessité d'un "audit complet de la liste électorale actuelle" et appelle à l'ouverture d'un "dialogue inclusif" réunissant toutes les parties prenantes. Le parti demande également une "réforme du système électoral", jugée "indispensable pour restaurer la confiance des citoyens".
"Nous avons demandé à la Commission Électorale Indépendante (CEI) de suspendre temporairement la mise à jour de la cartographie électorale, le temps d'apporter les ajustements nécessaires réclamés par l'opposition", déclare GPS dans son communiqué.
Le parti exige aussi un "découpage électoral équitable et transparent" et la mise en place d'une "nouvelle CEI plus équilibrée et réellement indépendante".
"Nous avons demandé à la Commission Électorale Indépendante (CEI) de suspendre temporairement la mise à jour de la cartographie électorale, le temps d'apporter les ajustements nécessaires réclamés par l'opposition", déclare GPS dans son communiqué.
Le parti exige aussi un "découpage électoral équitable et transparent" et la mise en place d'une "nouvelle CEI plus équilibrée et réellement indépendante".
Un climat politique tendu
GPS dénonce le durcissement du régime face à ces demandes. "À l'approche de l'opération de révision, les arrestations arbitraires se multiplient, touchant aussi bien les acteurs politiques de l'opposition que les activistes de la société civile et les syndicats", alerte le parti.
"GPS dénonce fermement ces manœuvres d'intimidation qui visent à étouffer toute contestation et à priver le peuple ivoirien de son droit à des élections justes", conclut le communiqué. Le parti réaffirme sa détermination à œuvrer pour des "élections libres, transparentes et apaisées pour la présidentielle de 2025 et les élections postérieures".
"GPS dénonce fermement ces manœuvres d'intimidation qui visent à étouffer toute contestation et à priver le peuple ivoirien de son droit à des élections justes", conclut le communiqué. Le parti réaffirme sa détermination à œuvrer pour des "élections libres, transparentes et apaisées pour la présidentielle de 2025 et les élections postérieures".