La Plateforme ivoirienne pour le cacao durable (PICD) a formulé ses revendications pour la campagne 2024-2025. L'organisation s'est exprimée lors d'une conférence de presse le 27 septembre 2024 à Cocody, Abidjan.
La PICD plaide pour un prix minimum bord champ entre 2016 et 2352 FCFA le kilogramme. Cette demande s'appuie sur l'engagement du gouvernement ivoirien de fixer le prix à 60% de la valeur CAF du cacao sur le marché international.
Yapo Séka Claude, porte-parole de la Plateforme, a précisé : "Sur la base de nos données de suivi du système de commercialisation, les sociétés coopératives et associations membres attendent un prix minimum bord champ compris entre 2016 et 2350 FCFA par kilogramme".
La PICD plaide pour un prix minimum bord champ entre 2016 et 2352 FCFA le kilogramme. Cette demande s'appuie sur l'engagement du gouvernement ivoirien de fixer le prix à 60% de la valeur CAF du cacao sur le marché international.
Yapo Séka Claude, porte-parole de la Plateforme, a précisé : "Sur la base de nos données de suivi du système de commercialisation, les sociétés coopératives et associations membres attendent un prix minimum bord champ compris entre 2016 et 2350 FCFA par kilogramme".
Ajustement du différentiel de ramassage
La PICD soulève également la question du différentiel de ramassage accordé aux coopératives. Ce montant, fixé à 80 000 FCFA la tonne, n'a pas évolué depuis plus de dix ans.
L'organisation met en avant l'augmentation du prix du carburant. Celui-ci est passé de 570 FCFA le litre en 2014 à 875 FCFA en 2024, soit une hausse de près de 50%. Cette situation impacte les coopératives et leur capacité à soutenir les producteurs.
La PICD appelle le gouvernement à revoir ce différentiel. Elle demande une adaptation aux réalités économiques actuelles, notamment face à l'inflation et à la hausse des coûts de production.
L'organisation met en avant l'augmentation du prix du carburant. Celui-ci est passé de 570 FCFA le litre en 2014 à 875 FCFA en 2024, soit une hausse de près de 50%. Cette situation impacte les coopératives et leur capacité à soutenir les producteurs.
La PICD appelle le gouvernement à revoir ce différentiel. Elle demande une adaptation aux réalités économiques actuelles, notamment face à l'inflation et à la hausse des coûts de production.