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Processus électoral 2025 en Côte d'Ivoire : Guillaume Soro alerte sur les risques

Jeudi 19 Septembre 2024

Le processus électoral 2025 en Côte d'Ivoire inquiète GPS. Le mouvement de Guillaume Soro critique les conditions de révision de la liste électorale et la crédibilité de la CEI.


Processus électoral 2025 en Côte d'Ivoire et Guillaume Soro © Crédit photo DR
Processus électoral 2025 en Côte d'Ivoire et Guillaume Soro © Crédit photo DR
Le Processus électoral 2025 en Côte d'Ivoire soulève des inquiétudes. Le mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS) de Guillaume Soro alerte sur les risques liés aux conditions actuelles de préparation du scrutin. Dans sa déclaration n°009, GPS exprime ses préoccupations concernant la révision de la liste électorale et la crédibilité de la Commission Électorale Indépendante (CEI).

Le Cadre restreint de GPS s'est réuni le 14 septembre 2024 pour examiner l'actualité socio-politique. La question du processus électoral à venir a occupé une place centrale dans les discussions.

Révision de la liste électorale contestée

GPS constate que la CEI prévoit de lancer la révision de la liste électorale sur une période d'un mois, du 30 septembre au 30 octobre 2024. Le mouvement soulève plusieurs problèmes liés à ce calendrier.

GPS déclare : "Outre le non-respect des délais constitutionnels qui exigent une révision annuelle de la liste électorale, la CEI circonscrit celle-ci à un mois, et ce, en pleine période de rentrée scolaire." Le mouvement estime que ce timing n'est pas adapté à une révision efficace et inclusive.

GPS ajoute : "La paupérisation des populations, aggravée par les nombreux déguerpissements inopinés, forcés et brutaux constitue une entrave certaine au succès d'une telle opération." Le mouvement s'inquiète des difficultés que pourraient rencontrer certains citoyens pour participer à cette révision.

Remise en cause de la CEI

GPS exprime de sérieux doutes sur la légitimité de la Commission Électorale Indépendante pour mener à bien le processus électoral. Le mouvement affirme : "Il est évident que la CEI a perdu toute crédibilité en raison de son passif sanglant, avec plus de 500 citoyens tués lors de la dernière présidentielle."

GPS va plus loin en déclarant : "Il y a certainement matière à suspecter une CEI aux ordres, qui fut complice de la forfaiture électorale de 2020." Le mouvement remet ainsi en question l'impartialité de l'institution chargée d'organiser les élections.

Nécessité d'un dialogue national

Face à cette situation, GPS formule une demande claire. Le mouvement déclare : "Il est donc impératif d'ouvrir un dialogue afin de définir les conditions d'une élection apaisée et transparente en 2025, conformément à la déclaration des partis politiques de l'opposition et des organisations de la société civile en date du 9 août 2024, à laquelle GPS reste fermement engagé."

GPS conclut sa déclaration en réaffirmant son engagement auprès des populations ivoiriennes. Le mouvement adresse "un message d'espoir" aux citoyens et réaffirme "son engagement à leurs côtés dans la lutte contre les inégalités et l'injustice de la pauvreté."

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