La présidentielle ivoirienne de 2025 soulève déjà des inquiétudes. Le contraste est saisissant avec le Ghana voisin qui vient d'organiser, selon Maurice Ferro Bally, une élection "dans une totale transparence, donc sans aucune violence".
Le défi est de taille pour la Côte d'Ivoire. Les "actes de vandalisme et morts d'homme" qui ont marqué les précédentes élections constituent un lourd héritage à dépasser.
La participation électorale reste un défi majeur. Alors que le Ghana mobilise 18 millions d'électeurs, la Côte d'Ivoire, "avec presque la même population générale, n'arrive même pas à enrôler dix millions d'électeurs".
Le comportement des acteurs politiques pose également question. Les principaux partis, "à commencer par le RHDP au pouvoir, annoncent les couleurs de la contestation", avant même le début du processus électoral.
Le défi est de taille pour la Côte d'Ivoire. Les "actes de vandalisme et morts d'homme" qui ont marqué les précédentes élections constituent un lourd héritage à dépasser.
La participation électorale reste un défi majeur. Alors que le Ghana mobilise 18 millions d'électeurs, la Côte d'Ivoire, "avec presque la même population générale, n'arrive même pas à enrôler dix millions d'électeurs".
Le comportement des acteurs politiques pose également question. Les principaux partis, "à commencer par le RHDP au pouvoir, annoncent les couleurs de la contestation", avant même le début du processus électoral.
Les leçons du modèle ghanéen
L'expérience ghanéenne offre des pistes concrètes. La publication rapide des résultats en 24 heures contraste avec le "refrain ivoirien de 'Il n'est pas encore minuit' et 'ON Tobtenu'".
La maturité politique se manifeste à tous les niveaux. Du respect de la limitation des mandats à l'acceptation des résultats par les candidats malheureux, le Ghana démontre qu'une autre pratique électorale est possible en Afrique de l'Ouest.
La maturité politique se manifeste à tous les niveaux. Du respect de la limitation des mandats à l'acceptation des résultats par les candidats malheureux, le Ghana démontre qu'une autre pratique électorale est possible en Afrique de l'Ouest.