L'élection présidentielle ghanéenne se conclut par un acte fort de démocratie ce 8 décembre 2024. Mahamudu Bawumia, vice-président sortant et candidat du parti au pouvoir, contacte personnellement John Mahama pour le féliciter de sa victoire.
Cette transition pacifique s'illustre par les propos du candidat défait lors d'une conférence de presse à Accra : "Le peuple ghanéen s'est exprimé, il a voté pour le changement et nous le respectons en toute humilité". Une déclaration qui renforce la réputation du Ghana comme modèle démocratique ouest-africain.
Cette transition pacifique s'illustre par les propos du candidat défait lors d'une conférence de presse à Accra : "Le peuple ghanéen s'est exprimé, il a voté pour le changement et nous le respectons en toute humilité". Une déclaration qui renforce la réputation du Ghana comme modèle démocratique ouest-africain.
Un retour historique
John Mahama, président de 2012 à 2017, revient aux commandes du pays dans un contexte différent de son premier mandat. L'opposition confirme sa victoire à travers les résultats provisoires, marquant le début d'une nouvelle ère politique pour le Ghana.
Le scrutin s'est déroulé dans un climat de tension économique, avec des électeurs particulièrement attentifs aux programmes des candidats concernant la relance financière. Le retour de Mahama traduit une volonté de changement dans la gestion des affaires publiques.
Le président élu hérite d'une situation économique complexe. Premier producteur d'or d'Afrique et deuxième producteur mondial de cacao, le Ghana fait face à une inflation importante et un endettement qui a nécessité un prêt de trois milliards de dollars du FMI.
La nouvelle administration devra rapidement présenter des solutions concrètes pour redresser l'économie. Les attentes sont fortes concernant la gestion de la dette, la stabilisation monétaire et la relance des secteurs productifs, dans un pays aux ressources considérables mais confronté à des défis structurels majeurs.
Le scrutin s'est déroulé dans un climat de tension économique, avec des électeurs particulièrement attentifs aux programmes des candidats concernant la relance financière. Le retour de Mahama traduit une volonté de changement dans la gestion des affaires publiques.
Le président élu hérite d'une situation économique complexe. Premier producteur d'or d'Afrique et deuxième producteur mondial de cacao, le Ghana fait face à une inflation importante et un endettement qui a nécessité un prêt de trois milliards de dollars du FMI.
La nouvelle administration devra rapidement présenter des solutions concrètes pour redresser l'économie. Les attentes sont fortes concernant la gestion de la dette, la stabilisation monétaire et la relance des secteurs productifs, dans un pays aux ressources considérables mais confronté à des défis structurels majeurs.