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Après le pape François : les favoris pour devenir le prochain pape, les noms

Lundi 21 Avril 2025

La mort du pape François enclenche un conclave pour l'élection du nouveau pape. Obsèques, date, procédure et successeur potentiel : les favoris pour devenir le prochain pontife se dessinent.


Après le pape François : les favoris pour devenir le prochain pape, les noms © Crédit photo DR
Après le pape François : les favoris pour devenir le prochain pape, les noms © Crédit photo DR
La mort du pape François, survenue le 21 avril 2025 à 88 ans, ouvre la période de vacance du siège apostolique. Le Vatican entre dans une phase transitoire où le cardinal camerlingue Kevin Farrell assure la gestion quotidienne en attendant l'élection d'un nouveau pape. Cette période débute par neuf jours d'obsèques, suivie d'un conclave qui doit se tenir entre 15 et 20 jours après le décès.

Le collège des cardinau x, profondément renouvelé par François durant son pontificat, comprend 121 électeurs de moins de 80 ans. Pour la première fois, les Européens ne détiennent plus la majorité absolue au sein du collège électoral. Cette nouvelle configuration géographique pourrait influencer le choix du successeur, avec des cardinaux d'Asie, d'Amérique latine et d'Afrique mieux positionnés que lors des précédents conclaves.

Les cardinaux italiens et européens en lice

Pietro Parolin, 70 ans, reste le cardinal italien le mieux placé. Secrétaire d'État du Vatican depuis 2013, ce diplomate chevronné connaît parfaitement les rouages de la Curie romaine. Sa maîtrise des dossiers internationaux et sa gestion des relations avec la Chine constituent des atouts, mais aussi des sources de critique pour l'aile conservatrice du collège cardinalice.

Matteo Zuppi, 69 ans, archevêque de Bologne et président de la Conférence épiscopale italienne, représente une alternative crédible. Issu de la communauté Sant'Egidio, il a œuvré comme médiateur dans plusieurs conflits internationaux. Son profil social et son style direct rappellent le pape défunt, ce qui pourrait séduire les cardinaux souhaitant poursuivre dans cette voie pastorale.

Les figures montantes du Sud global

Luis Antonio Tagle, 67 ans, incarne la possible évolution vers un pape asiatique. Préfet du dicastère pour l'évangélisation, ce cardinal philippin allie charisme personnel et compétence théologique. Son expérience à la tête de Caritas Internationalis lui confère une vision globale des défis sociaux de l'Église. Sa jeunesse relative constitue un atout dans un collège où l'âge moyen dépasse 72 ans.

Cristóbal López Romero, 72 ans, archevêque de Rabat, pourrait représenter la continuité franciscaine. Ce cardinal espagnol vivant au Maroc connaît les défis de l'Église en terre musulmane et défend une approche basée sur le dialogue interreligieux. Son expérience missionnaire en Amérique latine et en Afrique du Nord lui donne une perspective unique sur les enjeux de l'évangélisation contemporaine.

Les critères du choix et les enjeux du conclave

Le conclave de 2025 s'articulera autour de questions fondamentales pour l'avenir de l'Église. La poursuite des réformes initiées par François, l'unité face aux tensions entre progressistes et conservateurs, et l'adaptation aux défis contemporains guideront les votes des cardinaux. L'âge des candidats jouera également un rôle, après un pontificat de douze ans marqué par les problèmes de santé.

La question de la gouvernance reste centrale. Certains cardinaux préféreront un administrateur capable de gérer efficacement la Curie, d'autres un pasteur tourné vers l'évangélisation. Le prochain pape devra également se positionner sur des dossiers sensibles comme la place des femmes dans l'Église, l'accompagnement des divorcés remariés ou la réponse aux scandales d'abus sexuels.

Le résultat demeure imprévisible, comme le rappelle la tradition vaticane : "Qui entre pape au conclave en sort cardinal." Des figures moins médiatisées comme le cardinal hongrois Péter Erdő, le canadien Gérald Lacroix ou l'américain Robert McElroy pourraient émerger comme solutions de compromis après plusieurs tours de scrutin sans majorité claire.

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