Le terrorisme au Burkina Faso s'illustre par une nouvelle tragédie à Barsalogho. Les témoins rapportent les menaces qui pesaient sur le chantier de la tranchée. Les alertes concernant la présence d'hommes armés dans la zone n'ont pas été prises en compte par les autorités militaires.
Les survivants décrivent l'arrivée des assaillants entre 10 et 11 heures du matin. Les combattants du GSIM, à deux par moto, ont ouvert le feu sans interruption sur les civils présents sur le chantier et aux alentours. Un témoin raconte : "Ils sont venus nous exterminer. Ils n'ont épargné personne. Les gens tombaient comme des mouches."
Les témoignages de la contrainte
Les habitants relatent les méthodes employées par l'armée pour les forcer à participer aux travaux. Un agriculteur témoigne des violences subies : "Je ne voulais pas y aller parce que je pensais que c'était risqué, mais ils m'ont frappé avec une corde." D'autres affirment : "Ils nous ont livrés aux terroristes" et "Le fait que l'armée ait forcé des gens à creuser a fait de nous une cible."
La situation sécuritaire continue de se dégrader dans le pays. Le capitaine Traoré, au pouvoir depuis septembre 2022, fait face à une multiplication des attaques. Les enquêtes annoncées par les autorités n'aboutissent pas à des résultats concrets ou publics. Le massacre de Barsalogho illustre la complexité de la lutte contre le terrorisme dans cette région du Sahel.
La situation sécuritaire continue de se dégrader dans le pays. Le capitaine Traoré, au pouvoir depuis septembre 2022, fait face à une multiplication des attaques. Les enquêtes annoncées par les autorités n'aboutissent pas à des résultats concrets ou publics. Le massacre de Barsalogho illustre la complexité de la lutte contre le terrorisme dans cette région du Sahel.