L'opposition ivoirienne organise une marche ce jeudi 24 avril 2025 pour protester contre les radiations électorales qui affectent ses principaux leaders. Cette mobilisation intervient deux jours après l'éviction de Tidjane Thiam de la liste électorale, décision qui a provoqué une vive réaction du PDCI-RDA.
Cette initiative s'inscrit dans un contexte politique tendu à quelques mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025. Les figures majeures de l'opposition - Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro et désormais Tidjane Thiam - se retrouvent toutes écartées du scrutin, alimentant les tensions dans le pays.
Cette initiative s'inscrit dans un contexte politique tendu à quelques mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025. Les figures majeures de l'opposition - Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, Guillaume Soro et désormais Tidjane Thiam - se retrouvent toutes écartées du scrutin, alimentant les tensions dans le pays.
Le PDCI réagit à la radiation de Tidjane Thiam
La radiation de Tidjane Thiam, candidat du PDCI-RDA, a été annoncée le mardi 22 avril, déclenchant immédiatement une réaction de son parti. Les parlementaires du PDCI ont d'abord lancé un boycott des travaux à l'Assemblée nationale, avant d'appeler à des marches de protestation.
Lors d'une conférence de presse, le président du PDCI a contesté cette décision qu'il attribue à des motivations politiques. Selon lui, un sondage favorable à son candidat serait à l'origine de cette radiation. « Cette décision n'est pas judiciaire mais purement politique », a-t-il déclaré aux journalistes présents.
Lors d'une conférence de presse, le président du PDCI a contesté cette décision qu'il attribue à des motivations politiques. Selon lui, un sondage favorable à son candidat serait à l'origine de cette radiation. « Cette décision n'est pas judiciaire mais purement politique », a-t-il déclaré aux journalistes présents.
L'avertissement ferme du gouvernement
Face à cette mobilisation, le porte-parole du gouvernement a pris la parole à l'issue du conseil des ministres du mercredi 23 avril. Amadou Coulibaly a lancé un avertissement clair : « Si le président Gbagbo lance un mot d'ordre dans le sens de la paix et de la construction, il n'y a pas de problème. Mais aucun désordre ne sera toléré », a-t-il affirmé.
Le représentant du gouvernement a toutefois nié toute implication de l'exécutif dans la radiation de Tidjane Thiam, qualifiant ses propos de « conseil » plutôt que de « menace ». Cette déclaration intervient alors que l'opposition envisage d'intensifier sa mobilisation dans les semaines à venir, puisque tous ses principaux leaders se retrouvent exclus de la course à la présidentielle d'octobre.
Les observateurs politiques s'inquiètent de cette situation qui rappelle les tensions préélectorales des précédents scrutins. La radiation simultanée de tous les principaux opposants au pouvoir actuel soulève des questions sur les conditions d'organisation de la présidentielle à venir.
La manifestation prévue ce jeudi constitue un test pour mesurer la capacité de mobilisation de l'opposition, mais aussi pour évaluer la réaction des forces de l'ordre. Les précédents mouvements de contestation en période préélectorale en Côte d'Ivoire ont parfois dégénéré, comme l'ont rappelé plusieurs analystes locaux.
Le représentant du gouvernement a toutefois nié toute implication de l'exécutif dans la radiation de Tidjane Thiam, qualifiant ses propos de « conseil » plutôt que de « menace ». Cette déclaration intervient alors que l'opposition envisage d'intensifier sa mobilisation dans les semaines à venir, puisque tous ses principaux leaders se retrouvent exclus de la course à la présidentielle d'octobre.
Les observateurs politiques s'inquiètent de cette situation qui rappelle les tensions préélectorales des précédents scrutins. La radiation simultanée de tous les principaux opposants au pouvoir actuel soulève des questions sur les conditions d'organisation de la présidentielle à venir.
La manifestation prévue ce jeudi constitue un test pour mesurer la capacité de mobilisation de l'opposition, mais aussi pour évaluer la réaction des forces de l'ordre. Les précédents mouvements de contestation en période préélectorale en Côte d'Ivoire ont parfois dégénéré, comme l'ont rappelé plusieurs analystes locaux.