La révision de la liste électorale en Côte d'Ivoire présente un bilan préoccupant. Le GPS publie une analyse approfondie des dysfonctionnements dans une déclaration datée du 12 novembre 2024, pointant les failles du processus.
La CEI affiche des chiffres en-deçà des attentes. "Sur environ 4,5 millions d'Ivoiriens attendus pour être inscrits sur les listes électorales, la Commission Électorale Indépendante n'a enrôlé que 300 000 personnes en trois semaines", révèle le GPS dans sa déclaration.
L'augmentation du nombre de sites d'enrôlement de 10 000 à 12 089 n'a pas amélioré la situation. Le président de la CEI avait annoncé une capacité théorique d'enrôlement de "50 personnes par jour et par machine, soit un total de 14 millions de personnes en trois semaines". La réalité démontre un écart significatif avec ces projections initiales.
La CEI affiche des chiffres en-deçà des attentes. "Sur environ 4,5 millions d'Ivoiriens attendus pour être inscrits sur les listes électorales, la Commission Électorale Indépendante n'a enrôlé que 300 000 personnes en trois semaines", révèle le GPS dans sa déclaration.
L'augmentation du nombre de sites d'enrôlement de 10 000 à 12 089 n'a pas amélioré la situation. Le président de la CEI avait annoncé une capacité théorique d'enrôlement de "50 personnes par jour et par machine, soit un total de 14 millions de personnes en trois semaines". La réalité démontre un écart significatif avec ces projections initiales.
Une organisation à repenser
Le GPS identifie plusieurs obstacles majeurs au processus. "5 798 lieux de recensement sont restés sans requérants malgré les promesses d'affluence", indique le parti. L'éloignement géographique des bureaux d'enregistrement et les retards administratifs dans la délivrance des documents ralentissent considérablement l'opération.
Face à ces dysfonctionnements, le GPS préconise l'organisation d'un dialogue inclusif réunissant le gouvernement, l'opposition et la société civile. Le parti demande également une réforme en profondeur du système électoral actuel, incluant un nouveau découpage électoral transparent et équitable. La création d'une CEI véritablement indépendante constitue une autre priorité, selon la formation politique.
Face à ces dysfonctionnements, le GPS préconise l'organisation d'un dialogue inclusif réunissant le gouvernement, l'opposition et la société civile. Le parti demande également une réforme en profondeur du système électoral actuel, incluant un nouveau découpage électoral transparent et équitable. La création d'une CEI véritablement indépendante constitue une autre priorité, selon la formation politique.
L'avenir démocratique en jeu
Le décret présidentiel n° 2024-981 du 7 novembre 2024 prolonge l'opération jusqu'au 17 novembre. Pour le GPS, cette extension ne résout pas les problèmes structurels. "La révision de la liste électorale est un pilier essentiel de notre démocratie et elle ne peut être menée avec légèreté", souligne la formation politique.
Le parti recommande une suspension temporaire de la révision pour permettre les corrections nécessaires. "Les leçons des crises électorales passées sont encore présentes dans nos mémoires et nous devons tout faire pour éviter que l'histoire ne se répète en 2025", avertit le GPS dans sa déclaration.
Cette situation intervient dans un contexte pré-électoral délicat. Le GPS insiste sur la nécessité d'un engagement collectif pour restaurer la démocratie et l'État de droit en Côte d'Ivoire. Le parti appelle à des réformes urgentes pour garantir la transparence du processus électoral, à moins de deux ans de l'échéance présidentielle.
Le parti recommande une suspension temporaire de la révision pour permettre les corrections nécessaires. "Les leçons des crises électorales passées sont encore présentes dans nos mémoires et nous devons tout faire pour éviter que l'histoire ne se répète en 2025", avertit le GPS dans sa déclaration.
Cette situation intervient dans un contexte pré-électoral délicat. Le GPS insiste sur la nécessité d'un engagement collectif pour restaurer la démocratie et l'État de droit en Côte d'Ivoire. Le parti appelle à des réformes urgentes pour garantir la transparence du processus électoral, à moins de deux ans de l'échéance présidentielle.