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Lettre d'attribution immobilière de 2005 : Des zones d'ombre persistent, les révélations d'Assalé Tiémoko

Lundi 24 Février 2025

Une enquête approfondie révèle des incohérences dans la chronologie d'une lettre d'attribution immobilière datée du 27 décembre 2005, en pleine période de transition gouvernementale.


La lettre d'attribution immobilière datée du 27 décembre 2005 soulève des interrogations quant à sa légitimité. Le député Assalé Tiémoko Antoine, journaliste d'investigation, met en lumière des éléments chronologiques contradictoires concernant ce document, supposément signé par l'ancien ministre de la Construction Raymond Abouo N'dori. Le directeur du domaine urbain a récemment rejeté la demande d'Attestation de Conception Définitive (ACD) de Mademoiselle Adja. Le motif invoqué lors d'une émission sur NCI concernait une supposée non-conformité de signature sur sa lettre d'attribution, initialement attribuée au ministre Ezan Akele.

Une période politique trouble

Dans son analyse, Assalé Tiémoko Antoine souligne les particularités du contexte politique de décembre 2005. Le 4 décembre, en pleine crise politico-militaire, le gouvernement ivoirien fut dissous suite à la résolution 1634 du Conseil de Sécurité de l'ONU. Charles Konan Banny fut alors nommé Premier ministre par le président Laurent Gbagbo. Durant la période du 4 au 27 décembre 2005, la Côte d'Ivoire fonctionnait sans gouvernement effectif. Aucun conseil des ministres n'aurait été tenu pendant cette période transitoire, remettant en question la validité administrative des documents signés.

Des incohérences administratives flagrantes

Le député Assalé relève un point crucial : le 28 décembre 2005, après d'intenses négociations politiques, un nouveau gouvernement fut constitué sous la direction de Charles Konan Banny. Marcel Amon Tanoh succéda alors à Raymond Abouo N'dori au ministère de la Construction. La Direction des Affaires Juridiques et du Contentieux a justifié le rejet du dossier de Mademoiselle Adja par l'absence de sa lettre d'attribution dans les archives ministérielles, sans mentionner de problème de signature. L'affaire, portée devant le Conseil d'État depuis 2021, attend son dénouement. Le député-journaliste suggère qu'une expertise graphologique pourrait clarifier l'authenticité des signatures en question.

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