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Le PDCI lance sa course à la présidentielle 2025 le 16 avril

Dimanche 6 Avril 2025

Le PDCI-RDA a validé lors de son 18e bureau politique l'organisation d'une convention nationale le 16 avril pour choisir son candidat à la présidentielle ivoirienne 2025.


Le PDCI lance sa course à la présidentielle 2025 le 16 avril © Crédit photo DR
Le PDCI lance sa course à la présidentielle 2025 le 16 avril © Crédit photo DR
Le PDCI-RDA a programmé au 16 avril 2025 la convention qui désignera son candidat à la présidentielle d'octobre. Cette décision a été prise samedi 5 avril lors du dix-huitième bureau politique du parti à Yamoussoukro, une réunion placée sous le thème "Ensemble pour la victoire du PDCI-RDA en 2025".

Selon l'ex-ministre Yapo Calice, qui a présenté le communiqué final, la convention se déroulera simultanément dans 50 localités. "La convention nationale élective éclatée dans 45 localités nationales et cinq pour la diaspora. L'organisation de la cérémonie d'investiture du candidat élu à la convention nationale se tiendra à la place Jean Paul 2 de Yamoussoukro à une date qui sera fixée ultérieurement", a-t-il précisé.

Un appel à candidatures imminent

Le bureau politique a validé le lancement d'un appel à candidatures dans les prochains jours. Les prétendants à l'investiture devront s'acquitter d'une contribution de 30 millions de FCFA pour participer à l'organisation de la convention, une somme qui pourrait limiter le nombre de candidats.

La formation politique a également institué un comité électoral chargé de superviser l'ensemble du processus. Ce comité veillera notamment à la validation des candidatures et au bon déroulement des opérations de vote dans les différentes localités où se tiendra la convention.

Des missions de supervision seront déployées du 15 au 17 avril 2025 sur le terrain pour garantir la transparence du scrutin. Cette organisation décentralisée vise à mobiliser la base militante dans toutes les régions du pays et à conférer une légitimité nationale au candidat qui sera choisi.

Le bureau politique a exprimé son soutien au président du parti, Tidjane Thiam, absent lors de cette réunion. Yapo Calice a rapporté l'adoption d'une motion de soutien "pour le rayonnement du PDCI-RDA au plan national et international" sous sa direction.

L'instance a également donné mandat à Tidjane Thiam pour veiller à l'organisation et au bon déroulement de la convention. Cette responsabilité souligne le rôle central qu'il joue dans cette phase préparatoire à l'élection présidentielle.

Dans le même temps, le bureau politique a "fustigé l'attitude des militants qui se sont montrés prompts à recourir au tribunal pour régler des conflits internes au parti", a indiqué Yapo Calice, également Haut représentant du président du PDCI-RDA pour le district des lagunes.

Des absences remarquées

La session du bureau politique a été marquée par l'absence de plusieurs figures du parti. Outre le président Tidjane Thiam, retenu pour "des raisons majeures" selon les organisateurs, Jean-Louis Billon, délégué départemental du PDCI-RDA de Dabakala, n'était pas présent à Yamoussoukro.

C'est Dr Emmou Sylvestre, secrétaire exécutif en chef du parti, qui a clôturé les assises. Il a manifesté sa confiance dans les perspectives électorales du parti: "Le PDCI-RDA est déjà sur la voie de la reconquête du pouvoir", a-t-il affirmé.

"Ces assises s'achèvent, mais le combat continue. Restons unis, solidaires et offensifs. La Côte d'Ivoire a besoin d'un parti sérieux, structuré et visionnaire. Et ce parti, c'est le PDCI-RDA", a souligné Dr Emmou avant d'ajouter: "Je vous le dis, le travail ne fait que commencer. Le combat commence maintenant et nous allons gagner."

Malgré ces absences notables, la réunion a suscité un fort engouement parmi les militants. Le parti centenaire, qui a dirigé la Côte d'Ivoire pendant près de quatre décennies après l'indépendance, affiche ainsi clairement ses ambitions pour le scrutin présidentiel d'octobre 2025.

La convention du 16 avril marquera une étape décisive dans la stratégie du PDCI-RDA, qui espère retrouver le pouvoir après l'avoir perdu en 1999. L'identité de son candidat sera déterminante pour ses chances face au Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) au pouvoir.

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