La base militaire française de Port-Bouët, près d'Abidjan, sera officiellement rétrocédée à la Côte d'Ivoire ce jeudi. Les ministres de la Défense des deux pays, Téné Birahima Ouattara et Sébastien Lecornu, présideront la cérémonie de transfert.
Cette rétrocession, annoncée par le président Alassane Ouattara le 31 décembre dernier, résulte d'un processus de deux ans entre Paris et Abidjan. "La coopération militaire continue avec la France. Il n'y a pas de rupture", précise le ministre ivoirien de la Défense.
Cette rétrocession, annoncée par le président Alassane Ouattara le 31 décembre dernier, résulte d'un processus de deux ans entre Paris et Abidjan. "La coopération militaire continue avec la France. Il n'y a pas de rupture", précise le ministre ivoirien de la Défense.
Une transition concertée
La cérémonie marquera symboliquement ce transfert avec l'abaissement des drapeaux français et ivoirien, puis la remontée unique du drapeau national. Le camp sera rebaptisé du nom de Thomas d'Aquin Ouattara, premier chef d'État-major de l'armée ivoirienne.
Une centaine de parachutistes ivoiriens ont déjà pris leurs quartiers sur la base. Le colonel Damien Mireval, attaché de défense français à Abidjan, souligne : "C'est une séquence symbolique très forte avec la rétrocession de ce camp aux armées ivoiriennes."
Une centaine de parachutistes ivoiriens ont déjà pris leurs quartiers sur la base. Le colonel Damien Mireval, attaché de défense français à Abidjan, souligne : "C'est une séquence symbolique très forte avec la rétrocession de ce camp aux armées ivoiriennes."
Maintien de la coopération
Le retrait des forces françaises s'effectuera progressivement durant l'année 2025. Une centaine de militaires français resteront sur place pour des missions de formation et d'accompagnement, confirmant la continuité du partenariat militaire.
L'analyste politique Geoffroy Kouao observe : "La Côte d'Ivoire et la France entretiennent de très bons rapports depuis l'indépendance. Paris restera un partenaire privilégié dans la formation, le renseignement et surtout dans la lutte contre le terrorisme."
L'analyste politique Geoffroy Kouao observe : "La Côte d'Ivoire et la France entretiennent de très bons rapports depuis l'indépendance. Paris restera un partenaire privilégié dans la formation, le renseignement et surtout dans la lutte contre le terrorisme."