Le cyberharcèlement, nouvelle manifestation des drames passionnels, conduit un homme devant la justice ivoirienne. TAM, submergé par la jalousie, s'est retrouvé au parquet pour avoir harcelé et menacé KKR, l'homme qu'il soupçonnait d'entretenir une relation avec sa compagne.
L'affaire débute par une surveillance obsessionnelle du téléphone de sa partenaire. TAM découvre des appels tardifs répétés provenant d'un même numéro, confirmant ses soupçons sur l'existence d'une relation parallèle
L'affaire débute par une surveillance obsessionnelle du téléphone de sa partenaire. TAM découvre des appels tardifs répétés provenant d'un même numéro, confirmant ses soupçons sur l'existence d'une relation parallèle
De la jalousie au délit numérique
La découverte de cette liaison déclenche chez TAM une réaction impulsive. Il s'empare du numéro de téléphone de KKR et commence à lui envoyer des messages menaçants. Ces communications incluent des menaces d'exposition et de diffamation sur les réseaux sociaux.
Face à ces intimidations répétées, KKR dépose une plainte auprès de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC). L'enquête, menée conjointement avec le Laboratoire Criminalistique Numérique de l'ANSSI, permet rapidement d'identifier TAM comme l'auteur des messages.
Face à ces intimidations répétées, KKR dépose une plainte auprès de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC). L'enquête, menée conjointement avec le Laboratoire Criminalistique Numérique de l'ANSSI, permet rapidement d'identifier TAM comme l'auteur des messages.
Les conséquences judiciaires
Lors de son audition, TAM reconnaît intégralement les faits. "Ces messages n'avaient pour seul but que de reconquérir ma compagne", déclare-t-il aux enquêteurs, assurant n'avoir jamais eu l'intention de nuire concrètement à KKR.
L'affaire conduit TAM devant le parquet pour "menace via un système d'information", en application des articles 61 et 66 de la loi n° 2013-541 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité. Cette situation illustre comment les émotions non maîtrisées, associées aux outils numériques, peuvent transformer une déception amoureuse en affaire judiciaire.
L'affaire conduit TAM devant le parquet pour "menace via un système d'information", en application des articles 61 et 66 de la loi n° 2013-541 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité. Cette situation illustre comment les émotions non maîtrisées, associées aux outils numériques, peuvent transformer une déception amoureuse en affaire judiciaire.