
Dano Djédjé du PPA-CI a défendu le 13 mars 2025 sur Life TV le droit de Laurent Gbagbo à participer au processus électoral © Crédit photo DR
Le président exécutif du PPA-CI, Sébastien Dano Djédjé, a défendu le 13 mars 2025 sur Life TV le droit de Laurent Gbagbo à s'inscrire sur la liste électorale. Il conteste la validité juridique du jugement par contumace prononcé contre l'ancien président.
Le dirigeant politique a développé deux arguments principaux : l'inscription électorale comme droit fondamental et l'irrégularité de la procédure judiciaire utilisée contre Laurent Gbagbo.
Le dirigeant politique a développé deux arguments principaux : l'inscription électorale comme droit fondamental et l'irrégularité de la procédure judiciaire utilisée contre Laurent Gbagbo.
Le droit à l'inscription électorale
"Le cas du Président Gbagbo est spécial, comme on le dit souvent. Certains tentent de brouiller les choses, mais il est avant tout un citoyen ivoirien", déclare Dano Djédjé, rappelant que "la loi électorale stipule que l'inscription sur la liste électorale est un droit."
Il propose une approche pragmatique : "C'est une fois la liste électorale provisoire publiée que d'éventuelles contestations peuvent être faites. Si tel est le principe, alors inscrivons Gbagbo sur la liste électorale."
Il propose une approche pragmatique : "C'est une fois la liste électorale provisoire publiée que d'éventuelles contestations peuvent être faites. Si tel est le principe, alors inscrivons Gbagbo sur la liste électorale."
La contestation du jugement
Le président du PPA-CI remet en question la procédure par contumace : "La contumace s'applique lorsqu'un accusé est introuvable. Or, Gbagbo Laurent était bien à la CPI, et c'est le Président Alassane Ouattara qui l'y a envoyé à bord de son avion présidentiel."
"Un ancien chef d'État ne peut être jugé que par un tribunal spécial : la Haute Cour de Justice. C'est la seule juridiction compétente pour le juger", affirme-t-il, contestant la compétence du tribunal ordinaire.
Dano Djédjé souligne la contradiction entre les décisions judiciaires : "La CPI, une juridiction internationale que vous avez vous-mêmes choisie pour le juger, a conclu qu'il n'a rien fait. Il a été blanchi et définitivement acquitté."
"Un ancien chef d'État ne peut être jugé que par un tribunal spécial : la Haute Cour de Justice. C'est la seule juridiction compétente pour le juger", affirme-t-il, contestant la compétence du tribunal ordinaire.
Dano Djédjé souligne la contradiction entre les décisions judiciaires : "La CPI, une juridiction internationale que vous avez vous-mêmes choisie pour le juger, a conclu qu'il n'a rien fait. Il a été blanchi et définitivement acquitté."