40 établissements sanitaires privés ont été fermés entre janvier et avril 2025 à l'issue d'une vaste opération menée par la Police Sanitaire dans le district d'Abidjan et à Songon. Ce bilan représente plus de 20% des 185 structures visitées pendant cette période. Les autorités ont également saisi "plus de 2 tonnes de Médicaments de Qualité Inférieure et ou Falsifiés", ainsi que du matériel médical et des poches de sang non conformes.
Cette opération a conduit à l'interpellation de trois individus, désormais aux mains de la justice. Elle s'inscrit dans une lutte plus large contre les fraudes sanitaires qui menacent directement la santé des populations. Certains établissements pourtant munis d'autorisations officielles n'ont pas échappé aux sanctions en raison d'autres infractions graves constatées lors des contrôles.
Cette opération a conduit à l'interpellation de trois individus, désormais aux mains de la justice. Elle s'inscrit dans une lutte plus large contre les fraudes sanitaires qui menacent directement la santé des populations. Certains établissements pourtant munis d'autorisations officielles n'ont pas échappé aux sanctions en raison d'autres infractions graves constatées lors des contrôles.
Des violations multiples de la réglementation sanitaire
Les infractions relevées par les inspecteurs couvrent un large éventail de manquements. Parmi les motifs de fermeture figurent notamment "l'absence d'autorisations" et la présence de "personnels non qualifiés". De nombreux établissements proposaient également des services dépassant leurs prérogatives légales, comme des "transfusions sanguines, des consultations prénatales et accouchements" ou des "blocs opératoires" sans les autorisations requises.
Plusieurs cas emblématiques illustrent ces dérives. Le Centre Médical Santé Wilfried d'Abobo PK18, bien que disposant d'une autorisation, a été fermé pour six mois en raison du "non-remplacement du Directeur médical démissionnaire" et de la "détention de médicaments falsifiés". À Songon, le Centre Médical LAFIA a connu le même sort pour "personnel non qualifié" et "activités non conformes". La Clinique Médicale les GRACES à Abobo a été sanctionnée pour trois mois en raison de "très mauvaises conditions d'hygiène" et de "l'absence de Certificat de Salubrité".
Plusieurs cas emblématiques illustrent ces dérives. Le Centre Médical Santé Wilfried d'Abobo PK18, bien que disposant d'une autorisation, a été fermé pour six mois en raison du "non-remplacement du Directeur médical démissionnaire" et de la "détention de médicaments falsifiés". À Songon, le Centre Médical LAFIA a connu le même sort pour "personnel non qualifié" et "activités non conformes". La Clinique Médicale les GRACES à Abobo a été sanctionnée pour trois mois en raison de "très mauvaises conditions d'hygiène" et de "l'absence de Certificat de Salubrité".
Un trafic organisé de médicaments
Les investigations ont permis de mettre au jour "deux circuits de détournement de médicaments des établissements sanitaires publics" vers des structures privées. Ces filières font l'objet d'enquêtes approfondies pour identifier l'ensemble des acteurs impliqués. Cette découverte révèle l'existence de réseaux structurés opérant au détriment du système de santé public.
Face à ces pratiques, la Police Sanitaire a rappelé plusieurs règles fondamentales. "Les établissements sanitaires privés n'ont pas vocation à vendre des médicaments en prise ambulatoire à leurs patients", précise le communiqué, qui souligne que "les patients doivent acheter leurs médicaments prescrits dans les officines privées de pharmacie". Les autorités ont également averti que toute réouverture non autorisée d'un établissement fermé entraînerait "une fermeture définitive et des poursuites judiciaires immédiates pour exercice illégal de la médecine et mise en danger de la vie d'autrui".
La Police Sanitaire, qui exerce "une double mission de Police Administrative et de Police Judiciaire", appelle la population à signaler les comportements suspects via le numéro 143 ou par WhatsApp au 07 48 82 94 47. "N'attendons pas d'être victime pour dénoncer car en matière de santé, la meilleure option reste et demeure la prévention", conclut le communiqué.
Face à ces pratiques, la Police Sanitaire a rappelé plusieurs règles fondamentales. "Les établissements sanitaires privés n'ont pas vocation à vendre des médicaments en prise ambulatoire à leurs patients", précise le communiqué, qui souligne que "les patients doivent acheter leurs médicaments prescrits dans les officines privées de pharmacie". Les autorités ont également averti que toute réouverture non autorisée d'un établissement fermé entraînerait "une fermeture définitive et des poursuites judiciaires immédiates pour exercice illégal de la médecine et mise en danger de la vie d'autrui".
La Police Sanitaire, qui exerce "une double mission de Police Administrative et de Police Judiciaire", appelle la population à signaler les comportements suspects via le numéro 143 ou par WhatsApp au 07 48 82 94 47. "N'attendons pas d'être victime pour dénoncer car en matière de santé, la meilleure option reste et demeure la prévention", conclut le communiqué.