FPI, Congrès maintenu : la justice déboute Dagbo Godé © Crédit photo DR
L'opposition en Côte d'Ivoire connaît de nouveaux soubresauts au sein du Front populaire ivoirien. La rupture du partenariat avec le RHDP a déclenché une série de contestations internes. Des cadres historiques du parti, dont l'ancien secrétaire général Issiaka Sangaré, ont manifesté leur désaccord.
La direction du parti a pris des mesures disciplinaires. Dagbo Godé, figure centrale de la contestation, a perdu son poste de vice-président et se trouve suspendu des instances du parti. Ces sanctions ont conduit à la création d'un courant dissident.
La direction du parti a pris des mesures disciplinaires. Dagbo Godé, figure centrale de la contestation, a perdu son poste de vice-président et se trouve suspendu des instances du parti. Ces sanctions ont conduit à la création d'un courant dissident.
La bataille juridique
Le conflit s'est déplacé sur le terrain judiciaire avec deux procédures distinctes. La première concerne la légalité du congrès à venir. La seconde, en référé, visait à obtenir une suspension immédiate de l'événement.
La direction du parti maintient sa position sur la légalité du congrès. "Le Comité Central dispose de la compétence nécessaire pour convoquer un congrès selon l'article 32 des statuts", affirme la direction du FPI. Cette interprétation vient d'être confortée par la décision du tribunal en référé.
La direction du parti maintient sa position sur la légalité du congrès. "Le Comité Central dispose de la compétence nécessaire pour convoquer un congrès selon l'article 32 des statuts", affirme la direction du FPI. Cette interprétation vient d'être confortée par la décision du tribunal en référé.
Les perspectives
Le parti attend maintenant le verdict du 31 octobre sur la légalité du congrès. Cette décision déterminera l'avenir immédiat du FPI et sa capacité à organiser son rassemblement à Yamoussoukro. La création d'un courant dissident le 26 octobre marque une nouvelle étape dans cette crise interne.