La grille tarifaire des examens pratiqués à l'Institut de Médecine nucléaire d'Abidjan (IMENA) a été rendue publique le 15 octobre 2024. Pr Annick Kouamé Koutouan, directrice de l'institut, a présenté ces informations lors d'une conférence de presse organisée par le Centre d'Information et de Communication gouvernementale (CICG).
L'IMENA propose différents types d'examens de médecine nucléaire à des tarifs variés. La scintigraphie thyroïdienne est l'examen le moins coûteux, facturé à 30 000 FCFA. L'imagerie parathyroïdienne et l'imagerie rénale sont proposées au même tarif de 45 000 FCFA, avec la particularité pour l'imagerie rénale que ce coût s'applique pour chaque rein examiné. Pour l'imagerie pulmonaire de perfusion, le prix est fixé à 55 000 FCFA. L'imagerie osseuse, souvent utilisée dans le cadre du diagnostic ou du suivi du cancer, est tarifée à 75 000 FCFA. L'examen le plus onéreux est l'imagerie cardiaque, dont le coût s'élève à 115 000 FCFA.
L'IMENA propose différents types d'examens de médecine nucléaire à des tarifs variés. La scintigraphie thyroïdienne est l'examen le moins coûteux, facturé à 30 000 FCFA. L'imagerie parathyroïdienne et l'imagerie rénale sont proposées au même tarif de 45 000 FCFA, avec la particularité pour l'imagerie rénale que ce coût s'applique pour chaque rein examiné. Pour l'imagerie pulmonaire de perfusion, le prix est fixé à 55 000 FCFA. L'imagerie osseuse, souvent utilisée dans le cadre du diagnostic ou du suivi du cancer, est tarifée à 75 000 FCFA. L'examen le plus onéreux est l'imagerie cardiaque, dont le coût s'élève à 115 000 FCFA.
Amélioration de l'accès aux soins
Pr Kouamé Koutouan a expliqué que ces prix sont le résultat d'une politique de subvention de l'État ivoirien. Cette initiative vise à rendre ces examens plus accessibles aux patients locaux. Avant l'ouverture de l'IMENA en octobre 2023, les Ivoiriens devaient se rendre à l'étranger pour bénéficier de ces examens, avec des coûts pouvant atteindre 10 millions de FCFA. La mise en place de ces nouveaux tarifs permet donc une réduction considérable des dépenses de santé pour les patients nécessitant ces examens spécialisés.
La directrice a rappelé que ces examens ne sont réalisés que sur prescription médicale, assurant ainsi un usage approprié de ces technologies avancées. Elle a également mentionné que des négociations sont en cours avec la Couverture Maladie universelle (CMU) et les assurances privées pour envisager une prise en charge de ces frais à l'avenir, ce qui pourrait encore améliorer l'accessibilité de ces examens pour la population ivoirienne.
La directrice a rappelé que ces examens ne sont réalisés que sur prescription médicale, assurant ainsi un usage approprié de ces technologies avancées. Elle a également mentionné que des négociations sont en cours avec la Couverture Maladie universelle (CMU) et les assurances privées pour envisager une prise en charge de ces frais à l'avenir, ce qui pourrait encore améliorer l'accessibilité de ces examens pour la population ivoirienne.