L'économie ivoirienne dépasse les prévisions initiales en 2023. Le produit intérieur brut (PIB) réel progresse de 6,5%, contre 6,2% en 2022, selon le rapport pays 2024 de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cette performance s'appuie sur l'investissement public et privé, ainsi que sur la consommation intérieure.
"L'activité économique a été vigoureuse en 2023, soutenue par l'investissement et la consommation du côté de la demande, ainsi que les secteurs secondaire et tertiaire du côté de l'offre", indique le rapport de la BAD.
"L'activité économique a été vigoureuse en 2023, soutenue par l'investissement et la consommation du côté de la demande, ainsi que les secteurs secondaire et tertiaire du côté de l'offre", indique le rapport de la BAD.
Une gestion macroéconomique efficace
Le taux d'inflation recule à 4,4% en 2023, contre 5,2% en 2022. Cette baisse résulte de la politique monétaire restrictive de la BCEAO et des mesures gouvernementales de lutte contre la cherté de la vie. Le gouvernement met en place des mesures économiques et fiscales temporaires, notamment des subventions et un contrôle des prix sur certains produits de première nécessité.
Le déficit budgétaire se réduit à 5,2% du PIB en 2023, contre 6,8% en 2022. Cette amélioration découle d'une meilleure mobilisation des recettes intérieures et d'une gestion active de la dette publique.
Le déficit budgétaire se réduit à 5,2% du PIB en 2023, contre 6,8% en 2022. Cette amélioration découle d'une meilleure mobilisation des recettes intérieures et d'une gestion active de la dette publique.
Des perspectives sous surveillance
Les projections de la BAD tablent sur une croissance moyenne de 7% pour 2024-2025. Toutefois, ces perspectives restent exposées à des risques. La fragilité de la situation sécuritaire dans le nord du pays, le durcissement des conditions financières internationales et les aléas climatiques constituent les principaux défis.
Le financement de la transformation structurelle nécessite 4,7 milliards de dollars par an jusqu'en 2030, soit 5,5% du PIB prévu pour 2024, selon les estimations de la BAD. La banque recommande d'accélérer les programmes d'augmentation de la production agricole et de poursuivre la stratégie de gestion de la dette publique.
Le financement de la transformation structurelle nécessite 4,7 milliards de dollars par an jusqu'en 2030, soit 5,5% du PIB prévu pour 2024, selon les estimations de la BAD. La banque recommande d'accélérer les programmes d'augmentation de la production agricole et de poursuivre la stratégie de gestion de la dette publique.