Les chiffres montrent une amélioration du taux de survie du Cancer du sien en Côte d'Ivoire. Le Professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, directrice du Centre national d'oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), a présenté des résultats encourageants lors d'un entretien avec le Centre d'information et de Communication Gouvernementale (CICG).
Le Pr Coulibaly a déclaré : "En 2022, l'étude d'impact du CNRAO, après trois ans de fonctionnement, indiquait qu'on avait réussi à réduire de 25% le risque de décès par cancer du sein pour les personnes suivies au CNRAO, sans différence au niveau scientifique entre les personnes qui ont de l'argent, qui n'en ont pas ou qui en ont un peu." Cette réduction significative du risque de décès démontre l'efficacité des traitements proposés au CNRAO.
Ces résultats s'inscrivent dans le cadre d'une politique gouvernementale ambitieuse de lutte contre le cancer. Le Pr Coulibaly explique : "Le Gouvernement a affirmé sa ferme volonté de lutter contre le cancer en Côte d'Ivoire à travers sa devise 'Faire de la Côte d'Ivoire un pays où le cancer n'est plus un drame, mais une maladie chronique'."
Le Pr Coulibaly a déclaré : "En 2022, l'étude d'impact du CNRAO, après trois ans de fonctionnement, indiquait qu'on avait réussi à réduire de 25% le risque de décès par cancer du sein pour les personnes suivies au CNRAO, sans différence au niveau scientifique entre les personnes qui ont de l'argent, qui n'en ont pas ou qui en ont un peu." Cette réduction significative du risque de décès démontre l'efficacité des traitements proposés au CNRAO.
Ces résultats s'inscrivent dans le cadre d'une politique gouvernementale ambitieuse de lutte contre le cancer. Le Pr Coulibaly explique : "Le Gouvernement a affirmé sa ferme volonté de lutter contre le cancer en Côte d'Ivoire à travers sa devise 'Faire de la Côte d'Ivoire un pays où le cancer n'est plus un drame, mais une maladie chronique'."
Une approche globale de la lutte contre le cancer
Le gouvernement ivoirien a mis en place une stratégie complète pour lutter contre le cancer. Le Pr Coulibaly détaille : "Le Gouvernement a mis en place le Programme national de lutte contre le cancer, une structure du ministère de la Santé, qui coordonne toutes les actions de lutte."
Cette politique se traduit par le développement de services de diagnostic et de traitement du cancer dans tout le pays. Le Pr Coulibaly précise : "Nous avons des services de diagnostic du cancer (radiologie, biologie, anatomie pathologique, institut de médecine nucléaire) et les services de traitement du cancer (gynécologie obstétrique dans le cadre de la chirurgie des cancers du sein, les services de cancérologie du CHU de Treichville et de Bouaké, et le Centre national d'oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), que j'ai l'honneur de diriger."
Cette politique se traduit par le développement de services de diagnostic et de traitement du cancer dans tout le pays. Le Pr Coulibaly précise : "Nous avons des services de diagnostic du cancer (radiologie, biologie, anatomie pathologique, institut de médecine nucléaire) et les services de traitement du cancer (gynécologie obstétrique dans le cadre de la chirurgie des cancers du sein, les services de cancérologie du CHU de Treichville et de Bouaké, et le Centre national d'oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), que j'ai l'honneur de diriger."
L'accessibilité financière des traitements
Le gouvernement ivoirien a également pris des mesures pour faciliter l'accès financier aux traitements contre le cancer. Le Pr Coulibaly explique : "Le partenariat entre l'État de Côte d'Ivoire et le laboratoire Roche permet la gratuité dans les hôpitaux publics de certains médicaments anticancéreux, dont le coût varie entre 1,5 million et 4,2 millions de FCFA par séance, à raison d'une séance tous les 14 ou 21 jours (en fonction de la pathologie) et pendant au minimum un an."
Au CNRAO, des dispositions sont prises pour que les contraintes financières ne retardent pas les traitements. Le Pr Coulibaly précise : "Pour les traitements qui ne sont pas gratuits, en plus du fait que les tarifs soient étudiés (pour un hôpital public), aucun traitement n'est retardé pour des raisons financières. Lorsque les factures pro forma sont délivrées, les personnes qui ont les moyens payent directement pour leurs soins. Mais pour celles qui n'en ont pas, elles sont immédiatement prises en charge, et ont la possibilité de payer de manière différée et par fractionnement."
Au CNRAO, des dispositions sont prises pour que les contraintes financières ne retardent pas les traitements. Le Pr Coulibaly précise : "Pour les traitements qui ne sont pas gratuits, en plus du fait que les tarifs soient étudiés (pour un hôpital public), aucun traitement n'est retardé pour des raisons financières. Lorsque les factures pro forma sont délivrées, les personnes qui ont les moyens payent directement pour leurs soins. Mais pour celles qui n'en ont pas, elles sont immédiatement prises en charge, et ont la possibilité de payer de manière différée et par fractionnement."