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Affaire Damana Pickass : Soro dénonce une vague de poursuites judiciaires en Côte d'Ivoire


Mardi 12 Novembre 2024

Les tensions politiques s'intensifient en Côte d'Ivoire avec de nouvelles poursuites judiciaires contre des figures de l'opposition à dix-huit mois de la présidentielle.


Les procédures judiciaires contre Damana Pickass s'ajoutent à une liste d'opposants déjà détenus © Crédit photo DR
Les procédures judiciaires contre Damana Pickass s'ajoutent à une liste d'opposants déjà détenus © Crédit photo DR
Le système judiciaire ivoirien engage des poursuites contre Damana Adia Pickass, vice-président du PPA-CI. Le GPS publie une déclaration le 12 novembre 2024 pour dénoncer cette procédure.

Les faits reprochés à Damana Pickass datent de 2021. "Au regard de la gravité desdits faits, GPS s'étonne que ce soit à la veille de l'élection présidentielle de 2025 que la justice décide de le faire comparaître", indique le communiqué du parti.

Le GPS rappelle la détention d'autres opposants : "Le régime détient illégalement et injustement plusieurs opposants dont l'ancien député Kando Soumahoro, Traoré Mamadou et Kader Doumbia". Cette situation témoigne, selon le parti, d'une volonté d'affaiblir l'opposition.

L'enjeu de 2025

Le GPS établit un lien entre ces poursuites et l'influence du vice-président du PPA-CI. "Les sorties de Damana Pickass mobilisent davantage les Ivoiriens et éclairent l'opinion sur les dérives du régime d'Abidjan", souligne la formation politique.

Le parti appelle à "conjuguer les actions pour mettre fin à la souffrance des Ivoiriens". Il met en garde contre "de nouvelles violences dont les morts, les disparitions et autres mutilés sont toujours oubliés".

Le GPS demande l'arrêt de "l'instrumentalisation de la justice, devenue un outil d'oppression de l'opposition". Cette situation intervient dans un contexte de préparation de l'élection présidentielle, prévue dans dix-huit mois.
Kristian B. Aka


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