L'opposition ivoirienne s'indigne après la condamnation à des peines de prison de deux cadres du parti Générations et Peuples Solidaires (GPS). Ces décisions de justice interviennent à quelques mois de l'élection présidentielle prévue en octobre 2025.
Le 21 août 2024, Kando Soumahoro, ancien député et cadre de GPS, a été condamné à 36 mois de prison dont 24 fermes. Son arrestation remonte au 13 août, quelques jours après sa participation à une rencontre de l'opposition. Lors de cette réunion, plusieurs partis et organisations ont signé une déclaration sur les conditions de préparation du scrutin présidentiel.
Une semaine plus tôt, le 16 août, un autre responsable de GPS, Mamadou Traoré, avait écopé d'une peine pour "trouble à l'ordre public". La justice lui reproche la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux. Il avait été arrêté le 9 août.
Le 21 août 2024, Kando Soumahoro, ancien député et cadre de GPS, a été condamné à 36 mois de prison dont 24 fermes. Son arrestation remonte au 13 août, quelques jours après sa participation à une rencontre de l'opposition. Lors de cette réunion, plusieurs partis et organisations ont signé une déclaration sur les conditions de préparation du scrutin présidentiel.
Une semaine plus tôt, le 16 août, un autre responsable de GPS, Mamadou Traoré, avait écopé d'une peine pour "trouble à l'ordre public". La justice lui reproche la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux. Il avait été arrêté le 9 août.
Réactions indignées de l'opposition
Ces condamnations suscitent de vives réactions au sein de l'opposition ivoirienne. Le Parti des Peuples Africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI) dénonce des "atteintes graves aux libertés d'opinion et d'expression". Dans un communiqué le 22 août 2024, le parti de Laurent Gbagbo fustige "une instrumentalisation outrancière et honteuse de la justice à des fins d'intimidation et de brimade de l'opposition politique".
Le PPA-CI condamne ce qu'il qualifie de "pratiques dictatoriales du régime RHDP" et exprime sa solidarité envers les cadres de GPS emprisonnés. Le parti appelle le gouvernement à "mettre fin à ces méthodes rétrogrades de musellement de l'opposition politique" et demande la libération immédiate des personnalités incarcérées.
Le PPA-CI condamne ce qu'il qualifie de "pratiques dictatoriales du régime RHDP" et exprime sa solidarité envers les cadres de GPS emprisonnés. Le parti appelle le gouvernement à "mettre fin à ces méthodes rétrogrades de musellement de l'opposition politique" et demande la libération immédiate des personnalités incarcérées.
Inquiétudes sur le climat politique
L'opposition s'inquiète d'une possible dégradation du climat sociopolitique en Côte d'Ivoire à l'approche de la présidentielle. Le PPA-CI alerte l'opinion publique sur "les risques" que font courir selon lui ces "violations répétées des libertés d'opinion et d'expression".
Le parti d'opposition met en garde contre une instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Il dénonce une stratégie d'intimidation visant à affaiblir ses adversaires à quelques mois d'une échéance électorale majeure. Ces condamnations ravivent les tensions entre le pouvoir et l'opposition dans le pays.
L'opposition réclame des garanties sur l'organisation d'un scrutin libre et transparent. Elle s'interroge sur les conditions dans lesquelles pourra se dérouler la campagne électorale. Le traitement judiciaire réservé à certains de ses cadres alimente ses craintes d'une répression accrue à l'approche du scrutin de 2025.
Le parti d'opposition met en garde contre une instrumentalisation de la justice à des fins politiques. Il dénonce une stratégie d'intimidation visant à affaiblir ses adversaires à quelques mois d'une échéance électorale majeure. Ces condamnations ravivent les tensions entre le pouvoir et l'opposition dans le pays.
L'opposition réclame des garanties sur l'organisation d'un scrutin libre et transparent. Elle s'interroge sur les conditions dans lesquelles pourra se dérouler la campagne électorale. Le traitement judiciaire réservé à certains de ses cadres alimente ses craintes d'une répression accrue à l'approche du scrutin de 2025.