Cancer utérin en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
La vaccination contre le cancer du col de l'utérus touchera plus de 3,5 millions de filles en Côte d'Ivoire à partir du 7 avril 2025. Cette campagne nationale s'adresse aux jeunes filles âgées de 9 à 18 ans, a annoncé le Dr Aka Charles Koffi, directeur de cabinet du ministère de la Santé, lors d'une conférence de presse tenue le 4 avril 2025 à la Tour B d'Abidjan.
Cette initiative vise à renforcer la couverture vaccinale contre le papillomavirus humain (HPV), principal responsable du cancer du col de l'utérus. Elle intègre notamment les filles de 10 à 14 ans qui n'avaient pas été incluses lors de l'introduction du vaccin anti-HPV dans le Programme élargi de vaccination (PEV) de routine.
Cette initiative vise à renforcer la couverture vaccinale contre le papillomavirus humain (HPV), principal responsable du cancer du col de l'utérus. Elle intègre notamment les filles de 10 à 14 ans qui n'avaient pas été incluses lors de l'introduction du vaccin anti-HPV dans le Programme élargi de vaccination (PEV) de routine.
Organisation de la campagne
Les équipes de vaccination seront déployées dans différents lieux stratégiques pour atteindre un maximum de jeunes filles. Les établissements scolaires, gares routières, marchés et lieux de culte constitueront des points d'intervention prioritaires. Les quartiers, villages et hameaux seront également couverts pour toucher les filles non scolarisées.
« Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus est sûr, efficace et administré gratuitement. Il est donc essentiel que chaque parent fasse vacciner ses filles âgées de neuf à 18 ans afin de les protéger contre cette maladie silencieuse et mortelle », a insisté le Dr Aka Charles Koffi lors de son intervention.
La campagne prévoit l'administration d'une dose unique pour la majorité des filles éligibles, qu'elles soient scolarisées ou non. Toutefois, un protocole spécifique de trois doses sera appliqué pour certains cas particuliers, notamment les jeunes filles vivant avec le VIH, afin d'assurer une protection optimale.
La direction de coordination du programme élargi de vaccination (DCPEV) pilote cette opération d'envergure nationale, en collaboration avec plusieurs partenaires internationaux, dont l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l'Alliance Gavi et JHPIEGO.
« Le vaccin contre le cancer du col de l'utérus est sûr, efficace et administré gratuitement. Il est donc essentiel que chaque parent fasse vacciner ses filles âgées de neuf à 18 ans afin de les protéger contre cette maladie silencieuse et mortelle », a insisté le Dr Aka Charles Koffi lors de son intervention.
La campagne prévoit l'administration d'une dose unique pour la majorité des filles éligibles, qu'elles soient scolarisées ou non. Toutefois, un protocole spécifique de trois doses sera appliqué pour certains cas particuliers, notamment les jeunes filles vivant avec le VIH, afin d'assurer une protection optimale.
La direction de coordination du programme élargi de vaccination (DCPEV) pilote cette opération d'envergure nationale, en collaboration avec plusieurs partenaires internationaux, dont l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l'Alliance Gavi et JHPIEGO.
Un enjeu de santé publique
Le cancer du col de l'utérus représente un problème de santé publique préoccupant en Côte d'Ivoire. Les statistiques présentées lors de la conférence de presse révèlent qu'il s'agit du deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et de la deuxième cause de mortalité par cancer dans la population féminine ivoirienne.
L'incidence de cette maladie connaît une progression inquiétante. Les nouveaux cas sont passés de 2 067 en 2020 à 2 360 en 2022, soit une augmentation de 14,2%. Parallèlement, le nombre de décès a également progressé, s'élevant à 1 461 en 2022 contre 1 417 en 2020.
Ces chiffres soulignent l'importance de la vaccination préventive, seule stratégie efficace pour endiguer la progression de cette pathologie. La vaccination contre le HPV permet de prévenir l'infection par les principaux types de virus responsables du cancer du col de l'utérus, offrant ainsi une protection durable aux jeunes filles avant leur exposition au virus.
Cette campagne s'inscrit dans une stratégie globale de lutte contre les cancers féminins en Côte d'Ivoire et répond aux recommandations de l'OMS qui préconise la vaccination des jeunes filles contre le HPV comme mesure préventive essentielle.
Les autorités sanitaires invitent les parents, enseignants et leaders communautaires à faciliter l'accès des jeunes filles éligibles à cette vaccination, en rappelant son caractère gratuit et son importance pour la santé future des adolescentes.
L'incidence de cette maladie connaît une progression inquiétante. Les nouveaux cas sont passés de 2 067 en 2020 à 2 360 en 2022, soit une augmentation de 14,2%. Parallèlement, le nombre de décès a également progressé, s'élevant à 1 461 en 2022 contre 1 417 en 2020.
Ces chiffres soulignent l'importance de la vaccination préventive, seule stratégie efficace pour endiguer la progression de cette pathologie. La vaccination contre le HPV permet de prévenir l'infection par les principaux types de virus responsables du cancer du col de l'utérus, offrant ainsi une protection durable aux jeunes filles avant leur exposition au virus.
Cette campagne s'inscrit dans une stratégie globale de lutte contre les cancers féminins en Côte d'Ivoire et répond aux recommandations de l'OMS qui préconise la vaccination des jeunes filles contre le HPV comme mesure préventive essentielle.
Les autorités sanitaires invitent les parents, enseignants et leaders communautaires à faciliter l'accès des jeunes filles éligibles à cette vaccination, en rappelant son caractère gratuit et son importance pour la santé future des adolescentes.
