Thiam rejette catégoriquement la décision du tribunal d'Abidjan qui l'a radié des listes électorales, l'empêchant ainsi de se présenter à la présidentielle ivoirienne d'octobre 2025. « C'est moi ou personne, nous ne présenterons pas d'autre candidat », a-t-il déclaré mercredi lors d'un entretien téléphonique accordé à l'AFP, montrant sa détermination face à cette décision judiciaire.
Le chef du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) conteste vivement le jugement rendu mardi par le tribunal d'Abidjan. Cette décision, qui n'est susceptible d'aucun recours en droit ivoirien, estime que l'opposant a perdu sa nationalité ivoirienne en acquérant la nationalité française en 1987, ce qui ferme définitivement la porte à sa candidature pour le scrutin du 25 octobre.
Le chef du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) conteste vivement le jugement rendu mardi par le tribunal d'Abidjan. Cette décision, qui n'est susceptible d'aucun recours en droit ivoirien, estime que l'opposant a perdu sa nationalité ivoirienne en acquérant la nationalité française en 1987, ce qui ferme définitivement la porte à sa candidature pour le scrutin du 25 octobre.
Un recours devant la justice régionale
Un recours devant la justice régionale L'opposant, officiellement désigné candidat par le PDCI la semaine dernière, a annoncé son intention de porter l'affaire devant la Cour de justice de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest. « On va aller à la CEDEAO, on a le droit. Et on va continuer à se battre sur le terrain et montrer au pouvoir que c'est une décision qui est mauvaise pour la Côte d'Ivoire », a-t-il affirmé.
Tidjane Thiam, actuellement en France, conteste l'application de l'article 48 du code de nationalité ivoirien datant des années 1960, qui stipule que l'acquisition d'une autre nationalité entraîne la perte automatique de la nationalité ivoirienne. « Je maintiens que cette loi n'a pas été appliquée en 64 ans. Tous les jours, il y a des Ivoiriens qui prennent une autre nationalité, pour des raisons variées », a-t-il argumenté, considérant cette disqualification comme une violation des droits fondamentaux.
Tidjane Thiam, actuellement en France, conteste l'application de l'article 48 du code de nationalité ivoirien datant des années 1960, qui stipule que l'acquisition d'une autre nationalité entraîne la perte automatique de la nationalité ivoirienne. « Je maintiens que cette loi n'a pas été appliquée en 64 ans. Tous les jours, il y a des Ivoiriens qui prennent une autre nationalité, pour des raisons variées », a-t-il argumenté, considérant cette disqualification comme une violation des droits fondamentaux.
Un paysage politique en recomposition
Un paysage politique en recomposition Cette radiation électorale de Thiam s'inscrit dans un contexte où plusieurs figures de l'opposition se retrouvent également écartées de la course présidentielle. L'ancien président Laurent Gbagbo, son ex-bras droit Charles Blé Goudé et l'ancien Premier ministre Guillaume Soro sont tous radiés des listes électorales pour diverses condamnations judiciaires. Les défis juridiques de Thiam ne s'arrêtent pas à sa radiation électorale.
Une audience prévue jeudi au tribunal d'Abidjan pourrait remettre en question sa légitimité comme président du PDCI, une militante du parti contestant son élection de décembre 2023 sur la base des mêmes questions de nationalité. Face à ces obstacles, l'opposant se dit « gonflé à bloc » et appelle « les Ivoiriens à se mobiliser de façon visible » alors que le parti au pouvoir n'a pas encore désigné son candidat, avec la possibilité d'un quatrième mandat pour Alassane Ouattara, 83 ans.
Une audience prévue jeudi au tribunal d'Abidjan pourrait remettre en question sa légitimité comme président du PDCI, une militante du parti contestant son élection de décembre 2023 sur la base des mêmes questions de nationalité. Face à ces obstacles, l'opposant se dit « gonflé à bloc » et appelle « les Ivoiriens à se mobiliser de façon visible » alors que le parti au pouvoir n'a pas encore désigné son candidat, avec la possibilité d'un quatrième mandat pour Alassane Ouattara, 83 ans.