Thiam et Billon désormais uniquement ivoiriens © Crédit photo DR
Le PDCI-RDA voit ses deux principaux prétendants à l'investiture présidentielle franchir une étape décisive dans leur course à la candidature. Tidjane Thiam, président du parti, n'est plus français selon un décret publié le 20 mars au Journal officiel français. Cette décision intervient quelques semaines après sa demande de renonciation, condition nécessaire pour se présenter au scrutin du 25 octobre 2025.
Le texte officiel précise : "Sont libérés de leur allégeance à l'égard de la France les Français dont les noms suivent : THIAM (Cheick, Tidjane), né le 29/07/1962 à Abidjan (Côte d'Ivoire)". Cette publication met fin aux interrogations sur l'éligibilité du président du principal parti d'opposition ivoirien, dont la double nationalité alimentait les débats politiques depuis plusieurs semaines.
Le texte officiel précise : "Sont libérés de leur allégeance à l'égard de la France les Français dont les noms suivent : THIAM (Cheick, Tidjane), né le 29/07/1962 à Abidjan (Côte d'Ivoire)". Cette publication met fin aux interrogations sur l'éligibilité du président du principal parti d'opposition ivoirien, dont la double nationalité alimentait les débats politiques depuis plusieurs semaines.
Le cadre juridique
La Constitution ivoirienne stipule dans son article 55 qu'un candidat à la présidentielle doit "être exclusivement de nationalité ivoirienne, né de père ou de mère ivoirien d'origine". Ce cadre juridique a contraint les deux candidats à entreprendre des démarches pour se conformer à cette exigence constitutionnelle.
La polémique s'est intensifiée ces dernières semaines avec l'évocation de l'article 55 du code de la nationalité ivoirien datant des années 1960. Selon ce texte, "perd la nationalité ivoirienne l'Ivoirien majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère, ou qui déclare reconnaître une telle nationalité". L'entourage de Thiam avait alors dénoncé des manœuvres du pouvoir pour entraver sa candidature.
La polémique s'est intensifiée ces dernières semaines avec l'évocation de l'article 55 du code de la nationalité ivoirien datant des années 1960. Selon ce texte, "perd la nationalité ivoirienne l'Ivoirien majeur qui acquiert volontairement une nationalité étrangère, ou qui déclare reconnaître une telle nationalité". L'entourage de Thiam avait alors dénoncé des manœuvres du pouvoir pour entraver sa candidature.
La course à l'investiture
Jean-Louis Billon, ancien ministre du Commerce et cadre du PDCI, a également obtenu le 7 mars dernier la libération de son allégeance française. Cette procédure, qui a duré plus de dix mois dans son cas, s'est concrétisée par un décret signé par le Premier ministre français et le ministre de l'Intérieur.
Le bureau politique du PDCI se réunira le 5 avril pour déterminer la date de la convention d'investiture. Cette rencontre fixera le calendrier officiel de désignation du candidat qui représentera le parti à la présidentielle d'octobre 2025. Pour l'heure, Tidjane Thiam figure bien sur la liste électorale provisoire publiée lundi, la liste définitive devant être publiée le 20 juin après examen des éventuels recours.
À l'approche de l'échéance électorale du 25 octobre 2025, le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, ne s'est pas encore prononcé sur sa candidature. Son parti le pousse néanmoins à briguer un quatrième mandat, dans un contexte politique où la question des nationalités continue de peser sur le débat électoral.
Le bureau politique du PDCI se réunira le 5 avril pour déterminer la date de la convention d'investiture. Cette rencontre fixera le calendrier officiel de désignation du candidat qui représentera le parti à la présidentielle d'octobre 2025. Pour l'heure, Tidjane Thiam figure bien sur la liste électorale provisoire publiée lundi, la liste définitive devant être publiée le 20 juin après examen des éventuels recours.
À l'approche de l'échéance électorale du 25 octobre 2025, le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, ne s'est pas encore prononcé sur sa candidature. Son parti le pousse néanmoins à briguer un quatrième mandat, dans un contexte politique où la question des nationalités continue de peser sur le débat électoral.
