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Taux de pauvreté en Côte d'Ivoire : Tidjane Thiam contredit le gouvernement Ouattara

Mardi 18 Mars 2025

Le président du PDCI RDA, Tidjane Thiam, remet en question les statistiques gouvernementales sur la pauvreté en Côte d'Ivoire. Analyse des disparités régionales.


Tidjane Thiam, le président du PDCI RDA présente des chiffres contradictoires sur le taux de pauvreté en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Tidjane Thiam, le président du PDCI RDA présente des chiffres contradictoires sur le taux de pauvreté en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Le taux de pauvreté en Côte d'Ivoire devient un enjeu central de la campagne présidentielle 2025. Lors d'une rencontre avec la diaspora à Paris, Tidjane Thiam, président du PDCI RDA, a contesté les indicateurs économiques présentés par le gouvernement ivoirien.

Dans son intervention, l'opposant présente une analyse différente de la situation socio-économique du pays. "La pauvreté est de 22% en ville et 52% à la campagne", affirme-t-il, soulignant que "dans certaines contrées reculées, le taux de pauvreté est entre 60 et 70%."

Analyse comparative

Le président du PDCI RDA établit une comparaison avec d'autres pays africains. Il pointe notamment la situation paradoxale avec le Sénégal : "Le PIB ivoirien par tête est supérieur de 60% à celui du Sénégal, mais les enseignants sénégalais sont mieux payés et l'éducation y est de meilleure qualité."

En matière de santé, Tidjane Thiam cite un classement préoccupant : "La Côte d'Ivoire est classée 13e sur 14 des pays les moins avancés." Il critique également le système éducatif, notant qu'"aucune université ivoirienne n'est dans les 30 meilleures d'Afrique."

Cette analyse intervient dans un contexte pré-électoral où le bilan économique du gouvernement actuel est au centre des débats. Le PDCI RDA remet en question les progrès annoncés par le pouvoir, notamment les revalorisations du SMIC et de la masse salariale dans la fonction publique.

Face aux quinze années de gouvernance d'Alassane Ouattara, Tidjane Thiam pose la question : "La seule question pertinente, ce n'est pas ma nationalité, mais est-ce qu'ils mériteraient un mandat de 5 ans de plus ?"

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