Face aux observations du GAFI, la Côte d'Ivoire engage des actions concrètes pour renforcer son dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux © Crédit photo DR
La lutte contre le blanchiment de capitaux en Côte d'Ivoire entre dans une nouvelle phase avec le lancement d'une série de visites d'information et de travail auprès des acteurs clés. Cette initiative fait suite à l'évaluation du Groupe d'Action Financière (GAFI) et du GIABA.
L'inscription de la Côte d'Ivoire sur la liste grise du GAFI résulte d'insuffisances identifiées dans son dispositif anti-blanchiment. Le pays dispose de deux ans pour mettre en œuvre 10 actions correctives déclinées en 14 mesures spécifiques.
L'inscription de la Côte d'Ivoire sur la liste grise du GAFI résulte d'insuffisances identifiées dans son dispositif anti-blanchiment. Le pays dispose de deux ans pour mettre en œuvre 10 actions correctives déclinées en 14 mesures spécifiques.
Un plan d'action national structuré
Le gouvernement ivoirien a programmé une série de rencontres du 16 au 26 décembre 2024 avec les acteurs publics et privés du dispositif LBC/FT/FP. La première réunion s'est tenue avec le Ministère de la Communication et le CICG.
Alain Philippe Pohan, Directeur de Cabinet Adjoint du Premier Ministre, a rappelé les instructions gouvernementales : "Adresser efficacement les défaillances résiduelles afin de sortir rapidement de la liste grise du GAFI. Assurer une bonne communication sur les activités afin de sensibiliser le grand public sur les enjeux."
Le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, a annoncé l'élaboration d'un plan de communication spécifique. Cette stratégie inclut des actions de formation et de sensibilisation pour accompagner la mise en œuvre des réformes.
Les progrès de la Côte d'Ivoire ont déjà été salués lors des réunions du Groupe Conjoint en Belgique en septembre 2024 et par la plénière du GAFI en octobre 2024. Le pays se distingue par le nombre limité d'insuffisances identifiées, comparé aux autres États évalués.
Alain Philippe Pohan, Directeur de Cabinet Adjoint du Premier Ministre, a rappelé les instructions gouvernementales : "Adresser efficacement les défaillances résiduelles afin de sortir rapidement de la liste grise du GAFI. Assurer une bonne communication sur les activités afin de sensibiliser le grand public sur les enjeux."
Le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, a annoncé l'élaboration d'un plan de communication spécifique. Cette stratégie inclut des actions de formation et de sensibilisation pour accompagner la mise en œuvre des réformes.
Les progrès de la Côte d'Ivoire ont déjà été salués lors des réunions du Groupe Conjoint en Belgique en septembre 2024 et par la plénière du GAFI en octobre 2024. Le pays se distingue par le nombre limité d'insuffisances identifiées, comparé aux autres États évalués.