La radiation de la liste électorale de plusieurs figures politiques ivoiriennes marque le début de la période pré-électorale. Ce vendredi 25 avril 2025, le tribunal de première instance de Gagnoa examine la requête du président du Congrès panafricain pour la justice et l'égalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé, qui conteste son exclusion des listes.
À six mois de l'élection présidentielle prévue en octobre 2025, le contentieux électoral s'intensifie. La Commission Électorale Indépendante (CEI) a déclaré "irrecevable" la requête de Charles Blé Goudé concernant sa radiation, une décision que l'intéressé a immédiatement contestée en saisissant la justice.
À six mois de l'élection présidentielle prévue en octobre 2025, le contentieux électoral s'intensifie. La Commission Électorale Indépendante (CEI) a déclaré "irrecevable" la requête de Charles Blé Goudé concernant sa radiation, une décision que l'intéressé a immédiatement contestée en saisissant la justice.
La bataille juridique de Blé Goudé
L'audience de ce jour à Gagnoa représente un tournant décisif pour l'ancien ministre de la Jeunesse sous Laurent Gbagbo. Sans réinscription sur la liste électorale, toute ambition présidentielle serait compromise pour le leader du Cojep.
Le tribunal devra déterminer si les motifs invoqués par la CEI pour justifier cette radiation sont conformes aux dispositions légales.
Le tribunal devra déterminer si les motifs invoqués par la CEI pour justifier cette radiation sont conformes aux dispositions légales.
L'opposition dénonce des exclusions ciblées
Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de contentieux électoral touchant plusieurs personnalités de l'opposition. Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Tidjane Thiam ont également été radiés des listes électorales, provoquant de vives réactions dans le paysage politique ivoirien.
La Coalition pour l'Alternance Pacifique en Côte d'Ivoire (CAP-CI) a récemment publié une déclaration exigeant "la réinscription sur la liste électorale des Présidents Laurent Gbagbo, du Premier Ministre Soro Kigbafori Guillaume et du Ministre Charles Blé Goudé". L'organisation dénonce "des dérives autoritaires dont le but ultime est d'éliminer des candidats en capacité de battre le candidat du pouvoir".
Face à ces contestations, le gouvernement maintient que ces radiations résultent de décisions juridiques indépendantes. La CEI, par la voix de son président, affirme appliquer strictement le code électoral sans considérations politiques, une position que l'opposition qualifie de "mascarade institutionnelle".
À l'approche du scrutin présidentiel d'octobre 2025, la question de l'inclusivité du processus électoral et de la transparence de la liste électorale devient centrale dans le débat démocratique ivoirien.
La Coalition pour l'Alternance Pacifique en Côte d'Ivoire (CAP-CI) a récemment publié une déclaration exigeant "la réinscription sur la liste électorale des Présidents Laurent Gbagbo, du Premier Ministre Soro Kigbafori Guillaume et du Ministre Charles Blé Goudé". L'organisation dénonce "des dérives autoritaires dont le but ultime est d'éliminer des candidats en capacité de battre le candidat du pouvoir".
Face à ces contestations, le gouvernement maintient que ces radiations résultent de décisions juridiques indépendantes. La CEI, par la voix de son président, affirme appliquer strictement le code électoral sans considérations politiques, une position que l'opposition qualifie de "mascarade institutionnelle".
À l'approche du scrutin présidentiel d'octobre 2025, la question de l'inclusivité du processus électoral et de la transparence de la liste électorale devient centrale dans le débat démocratique ivoirien.