Présidentielle 2025 : les évêques interpellent la HACA, l'ANP et les médias nationaux et internationaux © Crédit photo DR
Les évêques catholiques de Côte d'Ivoire ont publié ce 24 mars 2025 un message dans lequel ils interpellent directement les organes de régulation des médias. À l'approche de l'élection présidentielle d'octobre, la Conférence des Évêques Catholiques appelle la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) et l'Autorité Nationale de la Presse (ANP) à « veiller à la parité dans le traitement des informations de tous les partis politiques ».
Ce message intitulé « Appel pour une élection présidentielle juste, transparente, inclusive et apaisée » s'inscrit dans un contexte politique tendu. Les prélats rappellent que « l'élection présidentielle à venir inquiète toute une population dont la mémoire reste blessée par les précédentes élections, surtout celles de 2010 et 2020 ».
Ce message intitulé « Appel pour une élection présidentielle juste, transparente, inclusive et apaisée » s'inscrit dans un contexte politique tendu. Les prélats rappellent que « l'élection présidentielle à venir inquiète toute une population dont la mémoire reste blessée par les précédentes élections, surtout celles de 2010 et 2020 ».
Garantir l'équité médiatique et prévenir les discours de haine
Dans leur adresse aux régulateurs des médias, les évêques insistent sur la nécessité d'une couverture équitable de tous les partis politiques. « Veillez à la parité dans le traitement des informations de tous les partis politiques », exhortent-ils, conscients du rôle des médias dans la formation de l'opinion publique à l'approche du scrutin.
L'appel à ne pas attiser la haine constitue un point central du message. « N'attisez pas la haine », avertissent les évêques, qui craignent une escalade des tensions via les médias. Cette interpellation intervient dans un contexte où ils notent la présence inquiétante de « discours à relance identitaire » dans le paysage politique ivoirien.
L'appel à ne pas attiser la haine constitue un point central du message. « N'attisez pas la haine », avertissent les évêques, qui craignent une escalade des tensions via les médias. Cette interpellation intervient dans un contexte où ils notent la présence inquiétante de « discours à relance identitaire » dans le paysage politique ivoirien.
Le rôle essentiel des médias dans le processus démocratique
Les évêques rappellent l'importance du rôle des médias dans le processus électoral. « Les médias jouent un rôle crucial car ils influencent la perception du public », soulignent-ils, avant d'appeler les professionnels de l'information à « jouer un rôle de gardien de la démocratie en fournissant une information vérifiée, en encourageant un dialogue civilisé, en respectant l'éthique professionnelle ».
Ce message s'inscrit dans une analyse plus large de la situation sociopolitique du pays. Les prélats dressent un constat sans concession : « Malheureusement, ces dernières décennies ont été centrées sur une politique taillée sur mesure et au profit d'intérêts partisans ». Ils énumèrent plusieurs problèmes qui alimentent les tensions sociales, notamment « la culture de la violence, le phénomène des microbes, la drogue dans les écoles, l'interdiction de manifestation politique, l'achat des consciences, le scandale foncier, le maintien d'opposants politiques en prison ou en exil ».
Les évêques ne se limitent pas à interpeller les régulateurs des médias. Ils adressent également des recommandations à la Commission Électorale Indépendante (CEI), dont ils questionnent l'indépendance : « Le débat sur la composition et le fonctionnement de la Commission électorale indépendante ne donne pas l'assurance de son indépendance ».
En conclusion, ils rappellent leur volonté de voir le pays éviter de nouveaux conflits : « Nous ne voulons plus de conflits post-électoraux, plus de guerres, plus de morts », souhaitant que « le défi de l'élection présidentielle soit relevé dans la sérénité, la paix et l'amour ». Leur message souligne que « notre pays est à une phase charnière. Une autre ère s'annonce pour des lendemains meilleurs ».
Ce message s'inscrit dans une analyse plus large de la situation sociopolitique du pays. Les prélats dressent un constat sans concession : « Malheureusement, ces dernières décennies ont été centrées sur une politique taillée sur mesure et au profit d'intérêts partisans ». Ils énumèrent plusieurs problèmes qui alimentent les tensions sociales, notamment « la culture de la violence, le phénomène des microbes, la drogue dans les écoles, l'interdiction de manifestation politique, l'achat des consciences, le scandale foncier, le maintien d'opposants politiques en prison ou en exil ».
Les évêques ne se limitent pas à interpeller les régulateurs des médias. Ils adressent également des recommandations à la Commission Électorale Indépendante (CEI), dont ils questionnent l'indépendance : « Le débat sur la composition et le fonctionnement de la Commission électorale indépendante ne donne pas l'assurance de son indépendance ».
En conclusion, ils rappellent leur volonté de voir le pays éviter de nouveaux conflits : « Nous ne voulons plus de conflits post-électoraux, plus de guerres, plus de morts », souhaitant que « le défi de l'élection présidentielle soit relevé dans la sérénité, la paix et l'amour ». Leur message souligne que « notre pays est à une phase charnière. Une autre ère s'annonce pour des lendemains meilleurs ».
