Les évêques catholiques de Côte d'Ivoire questionnent l'indépendance de la CEI © Crédit photo DR
Les évêques catholiques de Côte d'Ivoire ont publié ce 24 mars 2025 un message ciblant les institutions impliquées dans le processus électoral. Dans ce document intitulé « Appel pour une élection présidentielle juste, transparente, inclusive et apaisée », ils adressent des recommandations précises à la Commission Électorale Indépendante (CEI), à la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) et à l'Autorité Nationale de la Presse (ANP).
À sept mois de l'élection présidentielle, les prélats catholiques expriment leurs préoccupations quant à l'organisation du scrutin. « L'élection présidentielle à venir inquiète toute une population dont la mémoire reste blessée par les précédentes élections, surtout celles de 2010 et 2020 », soulignent-ils dans leur analyse de la situation politique.
À sept mois de l'élection présidentielle, les prélats catholiques expriment leurs préoccupations quant à l'organisation du scrutin. « L'élection présidentielle à venir inquiète toute une population dont la mémoire reste blessée par les précédentes élections, surtout celles de 2010 et 2020 », soulignent-ils dans leur analyse de la situation politique.
Des doutes sur l'indépendance de la CEI
La Conférence des Évêques Catholiques remet ouvertement en question l'indépendance de la Commission Électorale Indépendante. « Le débat sur la composition et le fonctionnement de la Commission électorale indépendante ne donne pas l'assurance de son indépendance », affirment les évêques dans leur message.
Ils appellent la CEI à « construire la confiance en respectant les normes les plus objectives de transparence et d'impartialité » et à « s'engager dans un dialogue constant avec tous les partenaires ». Les prélats insistent également sur la nécessité pour cette institution de « faire preuve de neutralité et d'équité en assurant à tous les candidats les mêmes conditions d'accès, de présence et de contrôle dans les bureaux de vote ».
Ils appellent la CEI à « construire la confiance en respectant les normes les plus objectives de transparence et d'impartialité » et à « s'engager dans un dialogue constant avec tous les partenaires ». Les prélats insistent également sur la nécessité pour cette institution de « faire preuve de neutralité et d'équité en assurant à tous les candidats les mêmes conditions d'accès, de présence et de contrôle dans les bureaux de vote ».
HACA et ANP appelées à garantir l'équité médiatique
Les organes de régulation des médias font également l'objet de recommandations précises. Les évêques exhortent la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) et l'Autorité Nationale de la Presse (ANP) à « veiller à la parité dans le traitement des informations de tous les partis politiques ».
Ce message intervient dans un contexte où les évêques s'inquiètent de la situation médiatique. « Les médias jouent un rôle crucial car ils influencent la perception du public », rappellent-ils, avant d'ajouter que ces derniers doivent « jouer un rôle de gardien de la démocratie en fournissant une information vérifiée, en encourageant un dialogue civilisé, en respectant l'éthique professionnelle ».
Les prélats dressent un constat sans concession de la situation politique actuelle : « Malheureusement, ces dernières décennies ont été centrées sur une politique taillée sur mesure et au profit d'intérêts partisans ». Ils mentionnent plusieurs problèmes sociétaux qui alimentent les tensions : « La culture de la violence, le phénomène des microbes, la drogue dans les écoles, l'interdiction de manifestation politique, l'achat des consciences, le scandale foncier, le maintien d'opposants politiques en prison ou en exil, les discours à relance identitaire ».
En conclusion, les évêques rappellent que « notre pays est à une phase charnière » et espèrent que « le défi de l'élection présidentielle soit relevé dans la sérénité, la paix et l'amour ». Leur message souligne la volonté d'éviter de nouveaux troubles : « Nous ne voulons plus de conflits post-électoraux, plus de guerres, plus de morts ».
Ce message intervient dans un contexte où les évêques s'inquiètent de la situation médiatique. « Les médias jouent un rôle crucial car ils influencent la perception du public », rappellent-ils, avant d'ajouter que ces derniers doivent « jouer un rôle de gardien de la démocratie en fournissant une information vérifiée, en encourageant un dialogue civilisé, en respectant l'éthique professionnelle ».
Les prélats dressent un constat sans concession de la situation politique actuelle : « Malheureusement, ces dernières décennies ont été centrées sur une politique taillée sur mesure et au profit d'intérêts partisans ». Ils mentionnent plusieurs problèmes sociétaux qui alimentent les tensions : « La culture de la violence, le phénomène des microbes, la drogue dans les écoles, l'interdiction de manifestation politique, l'achat des consciences, le scandale foncier, le maintien d'opposants politiques en prison ou en exil, les discours à relance identitaire ».
En conclusion, les évêques rappellent que « notre pays est à une phase charnière » et espèrent que « le défi de l'élection présidentielle soit relevé dans la sérénité, la paix et l'amour ». Leur message souligne la volonté d'éviter de nouveaux troubles : « Nous ne voulons plus de conflits post-électoraux, plus de guerres, plus de morts ».
