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Présidentielle 2025 : Les enjeux du silence d'Alassane Ouattara

Jeudi 2 Janvier 2025

Dans son message de nouvel an, le président Ouattara n'évoque pas la présidentielle 2025. Une analyse des enjeux politiques par Ferro Bally.


Le message de nouvel an d'Alassane Ouattara marque son quatorzième exercice présidentiel. Comme lors de son discours au Congrès du 18 juin 2024, le chef de l'État n'a pas évoqué sa position concernant l'échéance présidentielle d'octobre 2025.

Cette absence de positionnement suscite des interrogations dans la classe politique ivoirienne. Ferro Bally, dans une analyse publiée ce jour, explore les différents enjeux de ce silence présidentiel.

Les enjeux de succession

La question de la succession au sein du parti présidentiel reste centrale. "Victime du syndrome du président irremplaçable, il n'a préparé aucune succession", note l'analyste. Il souligne notamment que des personnalités comme Patrick Achi ou Albert Mabri Toikeusse ne seraient pas considérées comme "politiquement correctes".

L'expérience de 2020 avec Amadou Gon Coulibaly reste dans les mémoires. Selon l'analyse, le président peine à "trouver un leader consensuel, capable de faire le poids devant les candidats de l'opposition".

L'analyste évoque plusieurs dossiers judiciaires sensibles. "Les affaires des gendarmes exécutés à Bouaké en 2002, des femmes Adjanou tués à Sakasou [...] sont imprescriptibles", rappelle Ferro Bally. Ces questions juridiques pourraient, selon lui, influencer les décisions politiques futures.

Le texte souligne également la promesse présidentielle d'enquêtes sur la rébellion de 2002, restée sans suite. "Il a promu des chefs de guerre et des personnalités civiles de cette même rébellion qu'officiellement, il ne reconnaît pas", précise l'analyse.

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