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Présidentielle 2025 : Blé Goudé à Jeune Afrique, "la révision électorale ne peut attendre"

Lundi 10 Février 2025

Dans un entretien accordé à Jeune Afrique le 10 février 2025, le président du Cojep a réagi aux déclarations du président de la CEI et s'est exprimé sur la révision électorale.


Blé Goudé à Jeune Afrique, "la révision électorale ne peut attendre" © Crédit photo DR
Blé Goudé à Jeune Afrique, "la révision électorale ne peut attendre" © Crédit photo DR
Dans les colonnes de Jeune Afrique, Charles Blé Goudé s'oppose au report de la révision de la liste électorale. « Quand une loi est votée, vous ne pouvez pas décider de ne pas l'appliquer, sinon il s'agit d'une violation », déclare-t-il au magazine panafricain.

« Il y a des Ivoiriens qui avaient 17 ans en 2024 et qui ont aujourd'hui 18 ans. Pourquoi veut-il les priver de leur droit de vote ? », interroge le président du Cojep dans cet entretien réalisé par Alain Aka.

Situation juridique

Interrogé par Jeune Afrique sur son inéligibilité, l'ancien ministre évoque sa condamnation : « J'ai été condamné à 20 ans de prison en décembre 2019, une condamnation par contumace que j'estime être politique », explique-t-il.

« Sur les quatre personnes visées initialement par la CPI, je suis le seul à n'avoir bénéficié ni d'une grâce, ni d'une amnistie. Mes comptes sont toujours gelés », confie-t-il au magazine.

Vision politique

Le leader politique expose sa vision au journal panafricain : « Notre pays a besoin d'un nouveau souffle, d'une vision qui transcende les clivages ethniques et politiques. Nous devons construire une économie inclusive qui profite à tous les Ivoiriens ».

« On ne peut pas se cacher derrière un miroir judiciaire pour menotter politiquement des adversaires », affirme-t-il dans les colonnes de Jeune Afrique, appelant à dépasser les clivages.

Concernant ses relations avec le pouvoir, Blé Goudé est catégorique dans l'entretien : « Ni le président Ouattara, ni ses collaborateurs ne m'ont proposé un partenariat. Je suis un opposant politique, pas un mécontent ».

« L'exemple du Sénégal montre qu'une opposition unie n'est pas indispensable pour gagner », analyse-t-il auprès de Jeune Afrique, privilégiant « les alliances basées sur des valeurs et une vision communes ».

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