
Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), expose ses exigences pour l'élection présidentielle 2025 © Crédit photo DR
Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), s'est exprimé samedi lors d'un échange de vœux avec les militants. Il a présenté sa vision pour l'élection présidentielle d'octobre 2025, qu'il considère comme une échéance déterminante pour la Côte d'Ivoire.
Le leader du FPI a souligné les enjeux de cette année électorale : « 2025 est l'année de tous les espoirs, mais elle est aussi l'année de tous les dangers », citant notamment l'organisation du scrutin présidentiel comme point central.
Le leader du FPI a souligné les enjeux de cette année électorale : « 2025 est l'année de tous les espoirs, mais elle est aussi l'année de tous les dangers », citant notamment l'organisation du scrutin présidentiel comme point central.
Les préoccupations électorales
La préparation du scrutin soulève des inquiétudes. Affi N'Guessan conteste particulièrement la position de la Commission électorale indépendante (CEI) concernant la révision des listes électorales. « À neuf mois, rien n'est fait pour assurer un scrutin apaisé, transparent et inclusif qui garantisse le respect de la volonté du peuple », a-t-il déclaré.
Le président du FPI questionne la décision de la CEI : « Il faudra qu'il nous explique pourquoi des fonds ont été prévus au budget de l'État et votés par l'Assemblée nationale pour financer la Révision de la Liste Électorale en 2025, si cette opération ne devait pas avoir lieu ».
Le président du FPI questionne la décision de la CEI : « Il faudra qu'il nous explique pourquoi des fonds ont été prévus au budget de l'État et votés par l'Assemblée nationale pour financer la Révision de la Liste Électorale en 2025, si cette opération ne devait pas avoir lieu ».
Les revendications
Le FPI formule plusieurs demandes concrètes. « Je réclame une réforme du code électoral et je revendique que l'indépendance de la commission électorale soit garantie », a précisé Affi N'Guessan. Le parti insiste également sur la nécessité d'un dialogue politique avec le gouvernement sur les questions électorales.
Sur le plan politique, le leader du FPI est revenu sur l'année 2024, marquée par la fin du partenariat avec le parti au pouvoir. Le 5e congrès ordinaire de novembre 2024 à Yamoussoukro a permis au parti de définir ses orientations pour l'échéance électorale de 2025.
Sur le plan politique, le leader du FPI est revenu sur l'année 2024, marquée par la fin du partenariat avec le parti au pouvoir. Le 5e congrès ordinaire de novembre 2024 à Yamoussoukro a permis au parti de définir ses orientations pour l'échéance électorale de 2025.