« La Côte d'Ivoire est fatiguée. Elle est également angoissée à juste titre, car cette élection se présente mal », a déclaré Pascal Affi N'Guessan lors d'une rencontre avec les militants du FPI. Cette observation du président du Front populaire ivoirien traduit ses inquiétudes à neuf mois de l'échéance présidentielle.
Le leader politique pointe particulièrement l'absence de préparatifs électoraux adéquats : « À neuf mois, rien n'est fait pour assurer un scrutin apaisé, transparent et inclusif qui garantisse le respect de la volonté du peuple ».
Le leader politique pointe particulièrement l'absence de préparatifs électoraux adéquats : « À neuf mois, rien n'est fait pour assurer un scrutin apaisé, transparent et inclusif qui garantisse le respect de la volonté du peuple ».
Les préoccupations électorales
La question de la liste électorale constitue un point d'achoppement. Affi N'Guessan s'interroge sur l'impossibilité annoncée de sa révision : « Il faudra qu'il nous explique pourquoi des fonds ont été prévus au budget de l'État [...] si cette opération ne devait pas avoir lieu ».
Cette situation soulève des questions sur les droits des électeurs. « De qui se moque-t-on ? De l'opposition certainement, mais au-delà de nos partis, de ces millions de nos concitoyens », s'indigne le président du FPI, dénonçant le risque de voir des citoyens privés de leur droit de vote.
Cette situation soulève des questions sur les droits des électeurs. « De qui se moque-t-on ? De l'opposition certainement, mais au-delà de nos partis, de ces millions de nos concitoyens », s'indigne le président du FPI, dénonçant le risque de voir des citoyens privés de leur droit de vote.
Les réformes demandées
Face à ces constats, le FPI formule des exigences précises. « Je réclame une réforme du code électoral et je revendique que l'indépendance de la commission électorale soit garantie », affirme son président, appelant également à un dialogue politique avec le gouvernement.
L'année 2024 a marqué « la fin d'une expérience de partenariat avec le parti au pouvoir », qualifiée d'« expérience stérile et brève ». Le FPI entend désormais porter un projet de « renaissance nationale » pour 2025.
L'année 2024 a marqué « la fin d'une expérience de partenariat avec le parti au pouvoir », qualifiée d'« expérience stérile et brève ». Le FPI entend désormais porter un projet de « renaissance nationale » pour 2025.