Robert Beugré Mambé présente les objectifs du Plan national de Développement (PND) 2026-2030 pour une Côte d'Ivoire plus prospère © Crédit photo DR
Le Plan national de Développement 2026-2030 prévoit une transformation sociale. Le Premier Ministre Robert Beugré Mambé a présenté les objectifs lors d'un séminaire gouvernemental à Abidjan, le 17 février 2025.
Cette feuille de route vise à "faire de la Côte d'Ivoire un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure". Le plan prévoit d'augmenter "le revenu moyen par habitant de l'ordre de 1722 $ en 2010-2020 à environ 4000 $ américains en 2030".
Cette feuille de route vise à "faire de la Côte d'Ivoire un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure". Le plan prévoit d'augmenter "le revenu moyen par habitant de l'ordre de 1722 $ en 2010-2020 à environ 4000 $ américains en 2030".
Des résultats encourageants
Le bilan du PND 2021-2025 montre des avancées significatives. "Sur un total d'investissements prévus de 59 000 milliards de FCFA, le cumul des investissements réalisés à fin 2024 s'établirait à environ 45 500 milliards de FCFA, soit un taux d'exécution de 77,1 %", indique le Premier Ministre.
Ces progrès s'inscrivent dans une dynamique positive initiée depuis 2011. Le taux de pauvreté est passé "de 55% en 2011 à 37,5% estimé en 2021, soit la baisse la plus importante depuis 1985".
Ces progrès s'inscrivent dans une dynamique positive initiée depuis 2011. Le taux de pauvreté est passé "de 55% en 2011 à 37,5% estimé en 2021, soit la baisse la plus importante depuis 1985".
Des défis démographiques à relever
La population ivoirienne connaîtra une croissance de 2,6% par an, passant "de 26,9 millions en 2020 à environ 35 millions d'habitants en 2030". Ce défi démographique nécessite une adaptation des stratégies de développement.
Le pays a démontré sa résilience face aux "chocs exogènes" récents, notamment "l'impact de la Covid-19, de la crise russo-ukrainienne, des conflits au Moyen-Orient et des contraintes sécuritaires sous-régionales".
Le pays a démontré sa résilience face aux "chocs exogènes" récents, notamment "l'impact de la Covid-19, de la crise russo-ukrainienne, des conflits au Moyen-Orient et des contraintes sécuritaires sous-régionales".
