Les évêques catholiques de Côte d'Ivoire ont publié ce 24 mars 2025 un message sur la situation sociopolitique à l'approche de l'élection présidentielle d'octobre. Intitulé « Appel pour une élection présidentielle juste, transparente, inclusive et apaisée », ce document s'inscrit dans l'année jubilaire de l'espérance décrétée par le pape François.
Les prélats expriment leurs préoccupations face aux tensions politiques actuelles. « L'élection présidentielle à venir inquiète toute une population dont la mémoire reste blessée par les précédentes élections, surtout celles de 2010 et 2020 », affirment-ils dans leur message adressé aux Ivoiriens.
Les prélats expriment leurs préoccupations face aux tensions politiques actuelles. « L'élection présidentielle à venir inquiète toute une population dont la mémoire reste blessée par les précédentes élections, surtout celles de 2010 et 2020 », affirment-ils dans leur message adressé aux Ivoiriens.
Un constat sans complaisance
La Conférence des Évêques Catholiques dresse un état des lieux de la situation sociopolitique. « Malheureusement, ces dernières décennies ont été centrées sur une politique taillée sur mesure et au profit d'intérêts partisans », notent les évêques, qui rappellent également que « la situation politique actuelle, dans une société en perpétuelle mutation, continue d'angoisser les Ivoiriennes et Ivoiriens ».
Le message évoque plusieurs problèmes sociétaux : « La culture de la violence, le phénomène des microbes, la drogue dans les écoles, l'interdiction de manifestation politique, l'achat des consciences, le scandale foncier, le maintien d'opposants politiques en prison ou en exil, les discours à relance identitaire [...] ne font que renforcer le sentiment de méfiance et la tension sociale ».
Le message évoque plusieurs problèmes sociétaux : « La culture de la violence, le phénomène des microbes, la drogue dans les écoles, l'interdiction de manifestation politique, l'achat des consciences, le scandale foncier, le maintien d'opposants politiques en prison ou en exil, les discours à relance identitaire [...] ne font que renforcer le sentiment de méfiance et la tension sociale ».
Des appels aux différents acteurs
Les évêques interpellent directement plusieurs acteurs du processus électoral. Au gouvernement, ils rappellent que « la Côte d'Ivoire est à un tournant décisif de son histoire » et appellent au « renforcement des bases éthiques et à la légitimation démocratique par une décision d'intégration politique de tous les candidats ».
Concernant la Commission Électorale Indépendante (CEI), ils notent que « le débat sur la composition et le fonctionnement de la Commission électorale indépendante ne donne pas l'assurance de son indépendance ». Ils l'exhortent à « construire la confiance en respectant les normes les plus objectives de transparence et d'impartialité ».
Les jeunes, souvent instrumentalisés lors des périodes électorales, sont également appelés à la vigilance : « Chers jeunes, nous, vos pères [...] attirons votre attention. Ceux qui vous font ces propositions veulent détruire votre futur », préviennent les évêques.
En conclusion, les prélats catholiques affirment : « Notre pays est à une phase charnière. Une autre ère s'annonce pour des lendemains meilleurs ». Ils espèrent que « le défi de l'élection présidentielle soit relevé dans la sérénité, la paix et l'amour », rappelant que la Côte d'Ivoire ne veut « plus de conflits post-électoraux, plus de guerres, plus de morts ».
Concernant la Commission Électorale Indépendante (CEI), ils notent que « le débat sur la composition et le fonctionnement de la Commission électorale indépendante ne donne pas l'assurance de son indépendance ». Ils l'exhortent à « construire la confiance en respectant les normes les plus objectives de transparence et d'impartialité ».
Les jeunes, souvent instrumentalisés lors des périodes électorales, sont également appelés à la vigilance : « Chers jeunes, nous, vos pères [...] attirons votre attention. Ceux qui vous font ces propositions veulent détruire votre futur », préviennent les évêques.
En conclusion, les prélats catholiques affirment : « Notre pays est à une phase charnière. Une autre ère s'annonce pour des lendemains meilleurs ». Ils espèrent que « le défi de l'élection présidentielle soit relevé dans la sérénité, la paix et l'amour », rappelant que la Côte d'Ivoire ne veut « plus de conflits post-électoraux, plus de guerres, plus de morts ».
