Le ministre de la Justice burkinabè annonce le retour des exécutions légales. Rodrigue Bayala a présenté vendredi le projet de réintroduction de la peine capitale dans le code pénal, cinq ans après son abolition.
L'Assemblée législative de transition examinera cette modification du code pénal. Le texte s'inscrit dans une refonte globale du système judiciaire voulue par le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir depuis le coup d'État de septembre 2022.
Le gouvernement n'a pas fixé de calendrier précis. Une source proche du dossier indique que "le conseil des ministres décidera du moment opportun pour présenter le texte aux parlementaires".
L'Assemblée législative de transition examinera cette modification du code pénal. Le texte s'inscrit dans une refonte globale du système judiciaire voulue par le capitaine Ibrahim Traoré, au pouvoir depuis le coup d'État de septembre 2022.
Le gouvernement n'a pas fixé de calendrier précis. Une source proche du dossier indique que "le conseil des ministres décidera du moment opportun pour présenter le texte aux parlementaires".
L'exception burkinabè
Le Burkina Faso prend le chemin inverse de ses voisins africains. Les statistiques d'Amnesty International révèlent que 24 pays d'Afrique subsaharienne ont aboli la peine capitale pour tous les crimes. Deux autres États l'ont supprimée pour les délits de droit commun.
Le Kenya et le Zimbabwe étudient des projets de loi pour rejoindre le mouvement abolitionniste. Le Burkina avait supprimé la peine de mort en 2018 sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré, la dernière exécution dans le pays remontant à 1988.
L'organisation de défense des droits humains observe une augmentation des condamnations à mort sur le continent. Les sentences capitales ont progressé de 66% en 2023, avec un triplement des exécutions en Afrique subsaharienne.
Le Kenya et le Zimbabwe étudient des projets de loi pour rejoindre le mouvement abolitionniste. Le Burkina avait supprimé la peine de mort en 2018 sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré, la dernière exécution dans le pays remontant à 1988.
L'organisation de défense des droits humains observe une augmentation des condamnations à mort sur le continent. Les sentences capitales ont progressé de 66% en 2023, avec un triplement des exécutions en Afrique subsaharienne.