La nationalité de Tidjane Thiam s'impose au centre du débat politique ivoirien. Selon Jeune Afrique, le RHDP utilise l'article 48 du Code de la nationalité comme levier pour questionner la légitimité du nouveau président du PDCI. Cette controverse émerge dans un contexte électoral sensible, alors que Tidjane Thiam apparaît comme un candidat potentiel à la présidentielle de 2025.
Les ressorts juridiques de la controverse
L'argumentaire développé repose sur l'interprétation de l'article 48 du Code de la nationalité ivoirienne. Ce texte, jamais appliqué auparavant, fait l'objet d'une mobilisation inédite dans le cas de Tidjane Thiam. La temporalité de cette polémique interroge. Son émergence coïncide avec l'élection de Thiam à la présidence du PDCI et l'approche de l'échéance présidentielle, soulevant des questions sur les motivations politiques sous-jacentes.
Les enjeux politiques
L'instrumentalisation de la question de la nationalité marque un revirement stratégique notable. Le RHDP adopte une position qu'il dénonçait précédemment, notamment sur la question des binationaux en politique ivoirienne. Cette situation révèle les dynamiques de la scène politique ivoirienne. La controverse autour de la nationalité de Thiam s'inscrit dans une série de manœuvres visant à redéfinir le paysage politique avant l'échéance de 2025.
