La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) prend position dans la crise diplomatique entre le Niger et le Nigeria. L'organisation régionale réfute catégoriquement les accusations du général Tchiani concernant une prétendue collaboration nigériano-française.
Le chef militaire nigérien affirme que "les autorités nigérianes ont connaissance" d'une opération française près de Sokoto, destinée à "établir un bastion terroriste connu sous le nom de Lakurawa".
Le chef militaire nigérien affirme que "les autorités nigérianes ont connaissance" d'une opération française près de Sokoto, destinée à "établir un bastion terroriste connu sous le nom de Lakurawa".
Les accusations et démentis
Dans un communiqué, la CEDEAO rappelle l'engagement historique du Nigeria : "Depuis des années, le Nigeria soutient la paix et la sécurité de plusieurs pays, non seulement dans la sous-région de l'Afrique de l'Ouest, mais aussi sur le continent africain."
Le ministre nigérian de l'information, Mohammed Idris, rejette fermement ces allégations, niant toute alliance avec "la France ou tout autre pays" pour déstabiliser le Niger. Une position déjà exprimée le 21 décembre dans un communiqué officiel.
Le ministre nigérian de l'information, Mohammed Idris, rejette fermement ces allégations, niant toute alliance avec "la France ou tout autre pays" pour déstabiliser le Niger. Une position déjà exprimée le 21 décembre dans un communiqué officiel.
Le contexte des tensions
Le général Tchiani évoque un accord présumé entre "les Français et l'ISWAP" conclu le "4 mars 2024", visant à déstabiliser son pays. Ces accusations s'inscrivent dans un contexte de rupture entre le Niger et la CEDEAO.
Les relations entre les deux pays voisins se sont détériorées depuis le coup d'État de juillet 2023 au Niger, marqué par une montée des sentiments anti-français et une distanciation avec les partenaires traditionnels.
Les relations entre les deux pays voisins se sont détériorées depuis le coup d'État de juillet 2023 au Niger, marqué par une montée des sentiments anti-français et une distanciation avec les partenaires traditionnels.