La grève des enseignants s'invite dans le débat politique ivoirien. En marge d'une conférence consacrée principalement aux questions électorales, Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI), a formulé une critique directe de l'approche gouvernementale face au mouvement social qui paralyse les établissements scolaires.
La déclaration du responsable politique intervient dans un contexte tendu, marqué par l'interpellation récente de plusieurs responsables syndicaux du secteur éducatif. Ces arrestations ont exacerbé les tensions entre le gouvernement et les organisations représentatives des enseignants, compliquant davantage la recherche d'une sortie de crise.
La déclaration du responsable politique intervient dans un contexte tendu, marqué par l'interpellation récente de plusieurs responsables syndicaux du secteur éducatif. Ces arrestations ont exacerbé les tensions entre le gouvernement et les organisations représentatives des enseignants, compliquant davantage la recherche d'une sortie de crise.
Une approche répressive contre-productive
Lors de sa prise de parole ce 8 avril 2025, Sébastien Dano Djédjé n'a pas hésité à critiquer la stratégie gouvernementale face aux revendications enseignantes. « Au lieu d'embastiller les syndicalistes, il vaut mieux discuter avec eux », a-t-il déclaré, utilisant un terme fort pour qualifier les interpellations récentes de responsables syndicaux.
Cette position tranchée illustre la vision du PPA-CI sur la gestion des conflits sociaux. Le parti de Laurent Gbagbo, par la voix de son président exécutif, semble privilégier une approche basée sur la concertation plutôt que sur la contrainte juridique ou policière.
La critique de Dano Djédjé vise implicitement les récentes arrestations, notamment celle du syndicaliste Ghislain Assy Duggary, condamné à deux ans de prison ferme selon plusieurs sources médiatiques. Ces mesures, loin d'apaiser la situation, ont contribué à durcir les positions des syndicats enseignants qui dénoncent une criminalisation de leur action revendicative.
Pour le responsable politique, cette approche répressive ne peut qu'envenimer la situation et compromettre davantage l'année scolaire, déjà perturbée par plusieurs semaines de grève. Son intervention suggère qu'une autre voie est possible pour résoudre ce conflit social qui affecte des millions d'élèves.
Cette position tranchée illustre la vision du PPA-CI sur la gestion des conflits sociaux. Le parti de Laurent Gbagbo, par la voix de son président exécutif, semble privilégier une approche basée sur la concertation plutôt que sur la contrainte juridique ou policière.
La critique de Dano Djédjé vise implicitement les récentes arrestations, notamment celle du syndicaliste Ghislain Assy Duggary, condamné à deux ans de prison ferme selon plusieurs sources médiatiques. Ces mesures, loin d'apaiser la situation, ont contribué à durcir les positions des syndicats enseignants qui dénoncent une criminalisation de leur action revendicative.
Pour le responsable politique, cette approche répressive ne peut qu'envenimer la situation et compromettre davantage l'année scolaire, déjà perturbée par plusieurs semaines de grève. Son intervention suggère qu'une autre voie est possible pour résoudre ce conflit social qui affecte des millions d'élèves.
Le dialogue comme alternative
En préconisant le dialogue, Dano Djédjé s'inscrit dans une posture d'opposition constructive. Sans détailler les modalités précises de ce dialogue, il suggère implicitement que le gouvernement devrait accorder plus d'attention aux revendications des enseignants et explorer des solutions négociées plutôt que de recourir à la répression.
Cette position fait écho aux préoccupations de nombreux parents d'élèves qui s'inquiètent des conséquences de cette grève prolongée sur la scolarité de leurs enfants. À quelques mois des examens de fin d'année, l'impact de ce mouvement social sur le calendrier scolaire suscite des inquiétudes légitimes.
En abordant cette question sociale dans une conférence principalement consacrée aux enjeux électoraux, le PPA-CI élargit son champ d'intervention politique. Le parti démontre ainsi sa volonté de se positionner sur l'ensemble des problématiques nationales, au-delà des seules questions liées à la préparation de la présidentielle d'octobre 2025.
Cette stratégie illustre l'ambition du parti de Laurent Gbagbo de consolider sa base électorale en touchant des catégories socioprofessionnelles directement concernées par les mouvements sociaux actuels. En se montrant attentif aux préoccupations des enseignants et des parents d'élèves, le PPA-CI tente de renforcer son ancrage dans la société ivoirienne.
Cette position fait écho aux préoccupations de nombreux parents d'élèves qui s'inquiètent des conséquences de cette grève prolongée sur la scolarité de leurs enfants. À quelques mois des examens de fin d'année, l'impact de ce mouvement social sur le calendrier scolaire suscite des inquiétudes légitimes.
En abordant cette question sociale dans une conférence principalement consacrée aux enjeux électoraux, le PPA-CI élargit son champ d'intervention politique. Le parti démontre ainsi sa volonté de se positionner sur l'ensemble des problématiques nationales, au-delà des seules questions liées à la préparation de la présidentielle d'octobre 2025.
Cette stratégie illustre l'ambition du parti de Laurent Gbagbo de consolider sa base électorale en touchant des catégories socioprofessionnelles directement concernées par les mouvements sociaux actuels. En se montrant attentif aux préoccupations des enseignants et des parents d'élèves, le PPA-CI tente de renforcer son ancrage dans la société ivoirienne.