
La condamnation de Ghislain Duggary Assy est tombée. Le tribunal a prononcé une peine de 24 mois d'emprisonnement ferme contre le syndicaliste enseignant ce mardi 8 avril 2025. Une décision immédiatement contestée par ses avocats qui ont annoncé leur intention d'interjeter appel dès demain.
Cette sentence intervient moins d'une semaine après l'arrestation mouvementée du syndicaliste. Arrêté à son domicile dans la nuit du 2 au 3 avril, Assy avait été placé sous mandat de dépôt le 4 avril pour « coalition d'agents publics » et « entrave au fonctionnement des services publics de l'État ». Des accusations directement liées au mouvement de grève qui paralyse le secteur éducatif depuis deux semaines.
Cette sentence intervient moins d'une semaine après l'arrestation mouvementée du syndicaliste. Arrêté à son domicile dans la nuit du 2 au 3 avril, Assy avait été placé sous mandat de dépôt le 4 avril pour « coalition d'agents publics » et « entrave au fonctionnement des services publics de l'État ». Des accusations directement liées au mouvement de grève qui paralyse le secteur éducatif depuis deux semaines.
Un verdict qui enflamme la crise scolaire
Cette condamnation risque d'aggraver les tensions dans le secteur éducatif. Les syndicats enseignants, déjà mobilisés pour réclamer une prime d'incitation, voient dans ce verdict une tentative d'intimidation visant à briser leur mouvement.
L'avocat de Ghislain Duggary Assy a annoncé son intention de déposer un recours dès demain matin.
Le COJEP avait d'ailleurs souligné dans sa déclaration du 4 avril que « le droit de grève et la liberté syndicale sont garantis par notre Constitution et doivent être scrupuleusement respectés ». L'organisation rappelait également que « le rôle [des enseignants] dans la formation des générations futures et dans la construction de la nation est fondamental. Leurs revendications doivent être entendues avec sérieux et traitées avec dignité. »
À l'approche des examens nationaux, cette condamnation complique davantage les perspectives de sortie de crise dans le secteur éducatif. Le gouvernement, qui avait entamé des discussions avec certains représentants syndicaux le 8 avril, voit ses efforts de dialogue compromis par ce verdict perçu comme une provocation par une large partie du corps enseignant.
L'avocat de Ghislain Duggary Assy a annoncé son intention de déposer un recours dès demain matin.
Le COJEP avait d'ailleurs souligné dans sa déclaration du 4 avril que « le droit de grève et la liberté syndicale sont garantis par notre Constitution et doivent être scrupuleusement respectés ». L'organisation rappelait également que « le rôle [des enseignants] dans la formation des générations futures et dans la construction de la nation est fondamental. Leurs revendications doivent être entendues avec sérieux et traitées avec dignité. »
À l'approche des examens nationaux, cette condamnation complique davantage les perspectives de sortie de crise dans le secteur éducatif. Le gouvernement, qui avait entamé des discussions avec certains représentants syndicaux le 8 avril, voit ses efforts de dialogue compromis par ce verdict perçu comme une provocation par une large partie du corps enseignant.