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Adjoumani : "La CEI est inféodée aux lois, pas au RHDP"

Jeudi 17 Avril 2025

Face aux accusations de l'opposition sur l'indépendance de la CEI, Kobenan Kouassi Adjoumani a défendu l'institution électorale lors des "Rendez-vous du RHDP" ce 16 avril 2025.


Adjoumani défend l'indépendance de la CEI face à l'opposition  © Crédit photo DR
Adjoumani défend l'indépendance de la CEI face à l'opposition © Crédit photo DR
Kobenan Kouassi Adjoumani a fermement rejeté les accusations portées contre la Commission électorale indépendante (CEI) par l'opposition. Le porte-parole principal du RHDP s'exprimait ce mercredi 16 avril 2025 lors des "Rendez-vous du RHDP", une tribune consacrée au thème : « La Commission électorale indépendante est-elle inféodée au RHDP ? ».

Dans un contexte préélectoral tendu à six mois du scrutin présidentiel, le ministre d'État, ministre de l'Agriculture a répondu aux critiques qui visent l'organe chargé d'organiser l'élection d'octobre prochain. « La CEI n'est pas inféodée au RHDP, elle est plutôt inféodée aux lois de la République », a-t-il affirmé sans ambages.

Une institution réformée sous Ouattara

Le représentant du parti présidentiel a rejeté catégoriquement les accusations formulées par l'opposition, qualifiant ce débat de « fallacieux ». Selon lui, la CEI « n'est ni l'œuvre, ni l'invention du pouvoir RHDP » mais une institution de la République qui a connu de nombreuses transformations.

« La Commission électorale indépendante n'a jamais connu autant de réformes consensuelles que sous la présidence du président Alassane Ouattara », a souligné Adjoumani. Il a insisté sur le caractère inclusif de ces changements, précisant qu'ils ont été opérés « de façon consensuelle, à l'issue de discussions entre toutes les parties prenantes, impliquant le gouvernement, les partis politiques et la société civile ».

Pour étayer son argumentation, le porte-parole a rappelé qu'aucune modification réglementaire n'a été imposée unilatéralement : « Ni un projet de loi adopté par le Conseil des ministres, ni une ordonnance prise par le président de la République n'ont introduit une réforme de la CEI pour conférer une quelconque suprématie ou hégémonie au régime RHDP au sein de cette institution ».

Des critiques jugées infondées

Kobenan Adjoumani n'a pas hésité à pointer du doigt l'attitude de l'opposition, particulièrement celle de l'ancien président Laurent Gbagbo. « Les attaques et procès en récrimination de M. Gbagbo contre la CEI ne datent pas d'aujourd'hui », a-t-il affirmé, ajoutant que « même au pouvoir, il était en conflit permanent avec la Commission électorale ».

Le ministre a qualifié l'opposition de « déconnectée » de la réalité du pays qui, selon lui, est « envié de tous » sous la présidence d'Alassane Ouattara. Il a également déploré que « la mauvaise foi est la chose la mieux partagée par l'opposition ».

Cette sortie intervient après que le PPA-CI, parti de Laurent Gbagbo, et le PDCI ont suspendu la participation de leurs représentants à la CEI. Une démarche présentée comme un moyen de pression pour obtenir un dialogue politique garantissant un scrutin transparent.

Face à cette situation, le RHDP affiche sa détermination à poursuivre le processus électoral. « Le RHDP n'entend pas se laisser distraire par tout ce vacarme orchestré par une opposition qui, en réalité, a peur des élections », a déclaré Adjoumani, précisant que son parti attend « la publication de la liste définitive, pour engager la bataille du parrainage de son candidat ».

Le porte-parole a lancé un appel aux opposants : « Ceux qui veulent, par extraordinaire, diriger la Côte d'Ivoire doivent apprendre à respecter les lois de la République, à proposer une alternative crédible, au lieu de s'acharner vainement à jeter le discrédit sur les institutions ou à alimenter des tensions sociales inutiles ».

Adjoumani a exprimé sa confiance dans la victoire du RHDP : « Le RHDP n'a besoin d'aucune manipulation institutionnelle pour gagner dès le premier tour, au soir du 25 octobre 2025 ». Il a également assuré que le processus électoral se déroulera comme prévu, malgré « les tentatives désespérées d'opposants déboussolés qui n'ont qu'un seul projet : faire déraper le calendrier électoral dans le funeste but d'instaurer un régime de transition ».

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