L'équipe de France affronte ce 23 mars 2025 la Croatie avec un défi offensif après sa défaite 2-0 à l'aller © Crédit photo DR
L'équipe de France traverse une période compliquée sur le plan offensif à l'approche du quart de finale retour de Ligue des nations contre la Croatie. Battus 2-0 à Split lors du match aller, les hommes de Didier Deschamps doivent désormais marquer au moins deux fois pour espérer se qualifier pour le dernier carré de la compétition.
Ce défi s'annonce particulièrement complexe au regard des statistiques récentes. Depuis mars 2024, les Bleus n'ont inscrit que 10 buts en 10 rencontres face à des adversaires du top 15 du classement FIFA. Une inefficacité qui contraste avec les performances individuelles de certains attaquants en club, notamment Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé.
Ce défi s'annonce particulièrement complexe au regard des statistiques récentes. Depuis mars 2024, les Bleus n'ont inscrit que 10 buts en 10 rencontres face à des adversaires du top 15 du classement FIFA. Une inefficacité qui contraste avec les performances individuelles de certains attaquants en club, notamment Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé.
La disette des attaquants vedettes
Kylian Mbappé, meilleur buteur français en activité avec 48 réalisations, traverse une période de disette inhabituelle en sélection. Le capitaine des Bleus n'a plus trouvé le chemin des filets depuis six matches internationaux. Son dernier but remonte à l'Euro 2024, sur penalty face à la Pologne (1-1). Une situation paradoxale pour l'attaquant du Real Madrid qui totalise déjà 17 buts cette saison avec son club.
Même constat pour Ousmane Dembélé. L'ailier parisien affiche 22 réalisations en club depuis le début de l'année, mais peine à convertir ses occasions en équipe de France. À Split, les deux joueurs ont été muselés par la défense croate, illustrant parfaitement cette difficulté collective à concrétiser. "La maîtrise technique a été trop laborieuse", analysait Deschamps après la rencontre.
Pour renverser la situation dimanche à Saint-Denis, Didier Deschamps devrait procéder à des changements dans son onze de départ. Le dispositif testé lors de la première période à Split, avec Dembélé en soutien de Mbappé et Randal Kolo Muani, n'a pas donné satisfaction. Le sélectionneur est revenu à une organisation plus classique en seconde période, sans plus de réussite.
Selon Alain Giresse, champion d'Europe 1984, interrogé par l'AFP : "Ce n'est pas que de la responsabilité des attaquants. Il nous faut des joueurs capables de trouver des passes offensives". Le trio Guendouzi-Tchouameni-Rabiot aligné à Split n'a pas été "assez créatif" selon l'ancien international. Deschamps pourrait ainsi donner leur chance à Bradley Barcola, Michael Olise, voire Désiré Doué pour une première sélection.
Même constat pour Ousmane Dembélé. L'ailier parisien affiche 22 réalisations en club depuis le début de l'année, mais peine à convertir ses occasions en équipe de France. À Split, les deux joueurs ont été muselés par la défense croate, illustrant parfaitement cette difficulté collective à concrétiser. "La maîtrise technique a été trop laborieuse", analysait Deschamps après la rencontre.
Pour renverser la situation dimanche à Saint-Denis, Didier Deschamps devrait procéder à des changements dans son onze de départ. Le dispositif testé lors de la première période à Split, avec Dembélé en soutien de Mbappé et Randal Kolo Muani, n'a pas donné satisfaction. Le sélectionneur est revenu à une organisation plus classique en seconde période, sans plus de réussite.
Selon Alain Giresse, champion d'Europe 1984, interrogé par l'AFP : "Ce n'est pas que de la responsabilité des attaquants. Il nous faut des joueurs capables de trouver des passes offensives". Le trio Guendouzi-Tchouameni-Rabiot aligné à Split n'a pas été "assez créatif" selon l'ancien international. Deschamps pourrait ainsi donner leur chance à Bradley Barcola, Michael Olise, voire Désiré Doué pour une première sélection.
Les pistes pour débloquer la situation
Pour Didier Six, également champion d'Europe 1984, le problème va au-delà des choix individuels : "Le ballon n'arrive pas assez vite dans les 20 derniers mètres. Il y a un bon fonds de jeu, très bon même, mais ce n'est pas suffisant, pour marquer il faut aller plus vite", explique-t-il à l'AFP.
L'ancien ailier évoque aussi l'absence d'un profil type Olivier Giroud, récemment retraité international : "Un finisseur et un gars qui emmerde la défense adverse pour créer des espaces pour ses coéquipiers". Pour contourner le bloc croate qui s'annonce bas, Alain Giresse préconise de "mettre du rythme au milieu et ne pas confondre rythme et vitesse. Il faudra jouer à une touche avec des remises pour déstabiliser l'adversaire".
La France tentera de s'inspirer de son exploit de 2013 contre l'Ukraine, lorsque les Bleus avaient renversé un score identique (0-2/3-0) en barrages pour le Mondial-2014. Douze ans plus tard, l'équipe de Deschamps doit retrouver son efficacité offensive pour éviter une élimination en quarts de finale de la Ligue des nations.
L'ancien ailier évoque aussi l'absence d'un profil type Olivier Giroud, récemment retraité international : "Un finisseur et un gars qui emmerde la défense adverse pour créer des espaces pour ses coéquipiers". Pour contourner le bloc croate qui s'annonce bas, Alain Giresse préconise de "mettre du rythme au milieu et ne pas confondre rythme et vitesse. Il faudra jouer à une touche avec des remises pour déstabiliser l'adversaire".
La France tentera de s'inspirer de son exploit de 2013 contre l'Ukraine, lorsque les Bleus avaient renversé un score identique (0-2/3-0) en barrages pour le Mondial-2014. Douze ans plus tard, l'équipe de Deschamps doit retrouver son efficacité offensive pour éviter une élimination en quarts de finale de la Ligue des nations.
