"Je parle la langue de mon peuple", déclare Laurent Gbagbo le 8 février 2025 à Marcory. Le leader du PPA-CI répond aux critiques sur son langage : "J'utilise ce niveau de langage pour que les individus comme Adjoumani me comprennent."
Cette intervention survient lors d'un meeting organisé hors du stade Champroux. Le candidat a précisé : "J'ai étudié le latin, je connais les racines de tous les mots. D'ici quelques années 'Digba' sera dans Le Larousse."
Cette intervention survient lors d'un meeting organisé hors du stade Champroux. Le candidat a précisé : "J'ai étudié le latin, je connais les racines de tous les mots. D'ici quelques années 'Digba' sera dans Le Larousse."
Accès aux espaces publics
Le choix du lieu illustre les difficultés rencontrées. Laurent Gbagbo a indiqué que le stade Champroux de Marcory lui avait été refusé pour son meeting, une situation qu'il relie aux restrictions politiques.
Cette limitation s'inscrit dans un contexte plus large. "Dès que tu exprimes une idée contraire à celle des détenteurs provisoires du pouvoir, on te convoque à la police, on te conduis au tribunal", a-t-il souligné.
Cette limitation s'inscrit dans un contexte plus large. "Dès que tu exprimes une idée contraire à celle des détenteurs provisoires du pouvoir, on te convoque à la police, on te conduis au tribunal", a-t-il souligné.
Revendications électorales
Le meeting a aussi permis d'aborder les conditions électorales. Laurent Gbagbo demande "le toilettage de la liste électorale pour une élection transparente" en vue de la présidentielle 2025.
L'ancien président exhorte les autorités à garantir une participation inclusive. Il appelle à "œuvrer pour que tous les candidats sans distinction participent à l'élection", une demande qui résonne avec sa situation personnelle.
L'ancien président exhorte les autorités à garantir une participation inclusive. Il appelle à "œuvrer pour que tous les candidats sans distinction participent à l'élection", une demande qui résonne avec sa situation personnelle.