Le Port Autonome d'Abidjan applique des procédures strictes pour la manutention du nitrate d'ammonium. Lors d'une visite de presse organisée ce 7 janvier 2025, la direction a présenté le dispositif de sécurité mis en place pour le déchargement de 7654 tonnes de cette matière première destinée au marché ivoirien.
"Le nitrate d'ammonium n'est pas un déchet toxique, mais un intrant autorisé et couramment utilisé", précise le Directeur Général du PAA, soulignant l'importance de ce produit pour les secteurs agricole et minier.
"Le nitrate d'ammonium n'est pas un déchet toxique, mais un intrant autorisé et couramment utilisé", précise le Directeur Général du PAA, soulignant l'importance de ce produit pour les secteurs agricole et minier.
Navire Zimrida : objet d'une surveillance permanente
Le trafic de nitrate d'ammonium au Port d'Abidjan connaît une croissance significative. "En 2023, le port a manipulé 20 000 tonnes. En 2024, nous sommes passés à 46 315 tonnes", révèle le DG. Cette augmentation s'explique par l'expansion de l'industrie minière ivoirienne, principal consommateur de ce produit.
La réglementation impose un triple contrôle : agrément des installations de stockage, autorisation d'importation pour chaque opération, et protocole spécial de déchargement. "Chaque importation est soumise à une autorisation préalable. Si c'est une tonne ou deux tonnes, il faut une autorisation", précise la direction.
Le navire Zimrida, actuellement à quai, fait l'objet d'une surveillance permanente. "Une veille sécurité 24 heures sur 24 est assurée, avec présence continue d'un camion de pompiers", explique le responsable portuaire. Le déchargement s'effectue selon la procédure "sortie sous palanque", avec transfert direct navire-camion et escorte jusqu'au lieu de stockage.
Cette cargaison de 19 731,381 tonnes, dont 7654 tonnes pour la Côte d'Ivoire, illustre le rôle stratégique du Port d'Abidjan dans la chaîne logistique régionale. Après Abidjan, le Zimrida poursuivra sa route vers l'Angola puis la Tanzanie.
La réglementation impose un triple contrôle : agrément des installations de stockage, autorisation d'importation pour chaque opération, et protocole spécial de déchargement. "Chaque importation est soumise à une autorisation préalable. Si c'est une tonne ou deux tonnes, il faut une autorisation", précise la direction.
Le navire Zimrida, actuellement à quai, fait l'objet d'une surveillance permanente. "Une veille sécurité 24 heures sur 24 est assurée, avec présence continue d'un camion de pompiers", explique le responsable portuaire. Le déchargement s'effectue selon la procédure "sortie sous palanque", avec transfert direct navire-camion et escorte jusqu'au lieu de stockage.
Cette cargaison de 19 731,381 tonnes, dont 7654 tonnes pour la Côte d'Ivoire, illustre le rôle stratégique du Port d'Abidjan dans la chaîne logistique régionale. Après Abidjan, le Zimrida poursuivra sa route vers l'Angola puis la Tanzanie.
