
Conseil des ministres ivoirien du 9 avril 2025 : la grève des enseignants sur la table de Ouattara ce mercredi ? © Crédit photo DR
Le Conseil des ministres ivoirien se tient ce mercredi 9 avril 2025 dans un contexte social marqué par le mouvement de grève des enseignants. Cette réunion hebdomadaire intervient alors que le bras de fer entre le gouvernement et les syndicats d'enseignants s'intensifie depuis plusieurs semaines. À l'approche des examens scolaires nationaux, la résolution de cette crise apparaît comme un enjeu pressant pour l'année académique en cours.
Aucune communication officielle ne mentionne cependant l'inscription de ce sujet à l'ordre du jour du Conseil. Le mutisme des autorités alimente les spéculations, d'autant que plusieurs tentatives de médiation ont échoué ces derniers jours entre le ministère de l'Éducation nationale et les représentants syndicaux du corps enseignant.
La grève des enseignants, déclenchée initialement pour des revendications salariales, s'est progressivement étendue à d'autres aspects des conditions de travail dans le secteur éducatif. Le mouvement paralyse désormais une partie significative des établissements scolaires du pays, perturbant le calendrier des cours et des évaluations périodiques.
Les dernières négociations ont achoppé sur plusieurs points, notamment la libération de certains responsables syndicaux interpellés et la condamnation d'un porte-parole à deux ans de prison ferme. Ces développements judiciaires ont considérablement compliqué la situation, transformant un conflit social en crise politique plus profonde.
La perspective des examens nationaux, prévus dans moins de trois mois, ajoute une pression supplémentaire sur l'exécutif. Le BEPC, le BAC et les autres épreuves certificatives constituent des échéances incontournables du système éducatif ivoirien, mobilisant chaque année d'importantes ressources humaines et logistiques.
Aucune communication officielle ne mentionne cependant l'inscription de ce sujet à l'ordre du jour du Conseil. Le mutisme des autorités alimente les spéculations, d'autant que plusieurs tentatives de médiation ont échoué ces derniers jours entre le ministère de l'Éducation nationale et les représentants syndicaux du corps enseignant.
La grève des enseignants, déclenchée initialement pour des revendications salariales, s'est progressivement étendue à d'autres aspects des conditions de travail dans le secteur éducatif. Le mouvement paralyse désormais une partie significative des établissements scolaires du pays, perturbant le calendrier des cours et des évaluations périodiques.
Les dernières négociations ont achoppé sur plusieurs points, notamment la libération de certains responsables syndicaux interpellés et la condamnation d'un porte-parole à deux ans de prison ferme. Ces développements judiciaires ont considérablement compliqué la situation, transformant un conflit social en crise politique plus profonde.
La perspective des examens nationaux, prévus dans moins de trois mois, ajoute une pression supplémentaire sur l'exécutif. Le BEPC, le BAC et les autres épreuves certificatives constituent des échéances incontournables du système éducatif ivoirien, mobilisant chaque année d'importantes ressources humaines et logistiques.