
LASM Blaise, cadre du PPA-CI publie une analyse critique du nouveau calendrier de révision électorale © Crédit photo DR
LASM Blaise, figure du PPA-CI de Laurent Gbagbo, réagit à l'intervention de la porte-parole adjointe de la Commission électorale indépendante sur NCI. Dans une publication sur les réseaux sociaux le 10 février 2025, il critique le calendrier de révision de la liste électorale.
« La CEI nous a hélas gratifiés d'une horreur intellectuelle », écrit LASM Blaise, contestant la durée de sept mois programmée de novembre 2024 à juin 2025 pour la révision électorale.
« La CEI nous a hélas gratifiés d'une horreur intellectuelle », écrit LASM Blaise, contestant la durée de sept mois programmée de novembre 2024 à juin 2025 pour la révision électorale.
Analyse comparative
Le cadre du PPA-CI pointe les incohérences dans la planification. « En 2020, cette même révision, menée par les mêmes équipes avec les mêmes outils, a été bouclée en trois mois », rappelle-t-il, questionnant l'extension des délais.
LASM Blaise soulève particulièrement la question du traitement des données : « Quatre mois pour une opération qui, en 2015, n'avait pris que 16 jours ! Même équipe, mêmes logiciels, mais un délai multiplié par huit ».
LASM Blaise soulève particulièrement la question du traitement des données : « Quatre mois pour une opération qui, en 2015, n'avait pris que 16 jours ! Même équipe, mêmes logiciels, mais un délai multiplié par huit ».
Revendications institutionnelles
Le responsable politique formule des demandes précises. « Nous réclamons la dissolution pure et simple de cette CEI et son remplacement par une nouvelle CEI véritablement indépendante », déclare-t-il, proposant une composition incluant religieux et société civile.
LASM Blaise conclut en appelant à des poursuites judiciaires contre les dirigeants de la CEI, estimant qu'ils « ont décidé de violer en toute conscience les lois sur lesquelles ils ont juré lors de leur investiture ».
LASM Blaise conclut en appelant à des poursuites judiciaires contre les dirigeants de la CEI, estimant qu'ils « ont décidé de violer en toute conscience les lois sur lesquelles ils ont juré lors de leur investiture ».