Le Groupe d'action financière (GAFI) place la Côte d'Ivoire sur sa liste grise de surveillance © Crédit photo DR
Le Groupe d'action financière (GAFI) vient d'inscrire la Côte d'Ivoire sur sa liste grise. Cette décision intervient après l'évaluation des dispositifs ivoiriens de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.
Le président du CSP du PPA-CI, Justin Koné Katinan, analyse cette situation : "L'inscription sur la liste grise du GAFI démontre les faiblesses de notre système financier. Les réseaux parallèles prospèrent à cause de l'élitisme du système bancaire."
Le président du CSP du PPA-CI, Justin Koné Katinan, analyse cette situation : "L'inscription sur la liste grise du GAFI démontre les faiblesses de notre système financier. Les réseaux parallèles prospèrent à cause de l'élitisme du système bancaire."
Des secteurs à risque identifiés
L'orpaillage clandestin et le secteur informel constituent les principales zones de vulnérabilité. "Les activités clandestines d'orpaillage favorisent les circuits financiers parallèles. Le poids du secteur informel complique la traçabilité des transactions", expose Justin Koné Katinan.
Le quotidien Le Monde, cité par le PPA-CI, rapporte que "la Côte d'Ivoire est le théâtre privilégié du blanchiment d'argent du Hezbollah". Ces révélations renforcent les inquiétudes sur l'efficacité des contrôles financiers.
Le quotidien Le Monde, cité par le PPA-CI, rapporte que "la Côte d'Ivoire est le théâtre privilégié du blanchiment d'argent du Hezbollah". Ces révélations renforcent les inquiétudes sur l'efficacité des contrôles financiers.
Les mesures attendues
Face à cette situation, le gouvernement ivoirien doit prendre des dispositions. "Le gouvernement doit mettre en place des contrôles rigoureux au niveau des transactions financières", indique Justin Koné Katinan.
Le GAFI exige de la Côte d'Ivoire un plan d'action pour renforcer son dispositif anti-blanchiment. Les autorités devront démontrer leur capacité à détecter et sanctionner les opérations financières suspectes.
Le GAFI exige de la Côte d'Ivoire un plan d'action pour renforcer son dispositif anti-blanchiment. Les autorités devront démontrer leur capacité à détecter et sanctionner les opérations financières suspectes.